La Thaïlande a émis 247,7 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) l’année dernière, soit une hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédente, l’économie du pays s’étant remise de la pandémie, a déclaré le 2 avril le Bureau de la politique et de la planification de l’énergie (Energy Policy and Planning Office).
La légère augmentation des émissions de dioxyde de carbone a été causée par une demande accrue d’énergie due à la reprise des secteurs des services et du tourisme, déclenchée par la levée des restrictions de la Covid-19, a déclaré le directeur général du bureau, Wattanapong Kurowat.
Le secteur des transports a émis 79,6 millions de tonnes de CO2 l’année dernière, soit une hausse de 14,9 % par rapport à l’année précédente, tandis que les entreprises et les ménages ont émis 13,7 millions de tonnes de CO2, soit une hausse de 8,4 % par rapport à l’année précédente.
L’industrie et la production d’électricité ont émis 66,5 millions et 87,9 millions de tonnes de CO2, soit une baisse de 6,7 % et de 3,2 % par rapport à l’année précédente, respectivement.
Il a précisé que 42 % des émissions de CO2 provenaient du mazout, suivi du gaz naturel (30 %) et du charbon (28 %).
La Thaïlande émet moins de CO2 que d’autres pays parce qu’elle encourage l’utilisation des énergies renouvelables dans le cadre d’une politique énergétique visant à minimiser l’impact sur l’environnement.
Le rapport entre les émissions de CO2 et la consommation d’énergie est inférieur à celui des États-Unis et de la Chine, a déclaré M. Wattanapong, citant les données de l’Agence internationale de l’énergie pour 2020.
Le ratio des émissions de CO2 et de la consommation d’énergie de la Thaïlande était de 2,03 milliers de tonnes pour 1 kilotonne d’équivalent pétrole cette année-là, contre 2,11 milliers de tonnes et 2,90 milliers de tonnes pour 1 kilotonne d’équivalent pétrole aux États-Unis et en Chine, respectivement.
M. Wattanapong s’est dit convaincu que la Thaïlande atteindra son objectif de neutralité carbone d’ici 2050 et d’émissions nettes nulles d’ici 2065.