La Thaïlande déploie son nouveau laboratoire spatial pour lutter contre le brouillard saisonnier de PM2,5 qui a propulsé le royaume au sommet du classement mondial de la pollution ces dernières semaines.
Mardi 11 avril, Chiang Mai a de nouveau été classée ville la plus polluée du monde par le site web de surveillance IQAir, alors que les incendies de forêt et les brûlages agricoles continuent d’affliger le nord de la Thaïlande d’un smog de PM2,5. Chiang Mai a enregistré un indice de qualité de l’air de 210, avec des niveaux de PM2,5 plus de trois fois supérieurs à la limite nationale de sécurité.
Les PM2,5 sont des particules de poussière d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micromètres, dont l’exposition à long terme est liée à une mortalité précoce due à des problèmes pulmonaires et cardiaques.
La commission parlementaire des communications, des télécommunications, de l’économie numérique et de la société se coordonne désormais avec le Centre d’excellence de la technologie spatiale et de la recherche (Ecstar) afin d’utiliser la technologie spatiale pour améliorer les efforts de la Thaïlande en matière de lutte contre la pollution de l’air, a révélé le nouveau président, Settapong Malisuwan.
Ecstar a été chargé de développer les premiers satellites en orbite basse du pays et de collaborer avec d’autres agences spatiales nationales, dont la Nasa. Elle relève de l’Institut de technologie du roi Mongkut à Ladkrabang.
La startup thaïlandaise TeroSpace, qui a ouvert le laboratoire de technologie spatiale au collège technique de Wiangpapao à Chiang Rai au début de l’année, participe également au projet de lutte contre la pollution. Le laboratoire est cogéré par Ecstar.
Settapong a déclaré que le projet utilisera l’imagerie satellitaire pour enregistrer le schéma des incendies de forêt dans toute la Thaïlande et pour surveiller les conditions qui contribuent à la pollution par les PM2,5.
Les données seront compilées pour créer une chronologie des incendies de forêt, puis analysées pour prédire les futurs incendies afin que des mesures de prévention puissent être mises en œuvre, a-t-il ajouté.
Le mois dernier, un gigantesque incendie de forêt – le plus important de Thaïlande depuis le début de l’année – a éclaté dans la région de Khao Laem, à Nakhon Nayok.
Les flammes ont envahi la montagne Khao Chaphlu dans le district de Muang le 29 mars et se sont rapidement propagées à la forêt adjacente de Khao Laem, brûlant plus de 700 rai (112 hectares) de forêt et s’approchant dangereusement de l’Académie militaire royale de Chulachomklao.
Ouais, il serait temps que les ambassades dénoncent ce scandale. Déjà les touristes commencent sérieusement à déserter le nord. Nous ne voyons aucune solution poindre : offrir ou louer des dizaines de tracteurs aux paysans du nord pour qu’ils labourent leurs champs au lieu de les bruler ? Le brulis se pratiquait aussi en France avant l’apparition de ces outils
Et voilà, encore un article qui parle des effets de la pollution. MOI CE QUE JE VOUDRAIS SAVOIR C’EST CE QUE FAIT LE GOUVERNEMENT POUR LUTTER CONTRE CETTE POLLUTION. Merci à ces ingénieurs qui veulent mettre à disposition des outils qui existent déjà. Il y a les feux accidentels, mais tous les autres causés par les collecteurs de champignons qui n’hésitent pas à brûler des hectares de forêt, les paysans qui n’hésitent pas à intoxiquer leurs enfants et leurs vieux pour nettoyer les champs plus facilement, ceux-là seront toujours tranquilles, se sera toujours la faute de la Birmanie et du Laos. Et les journalistes de Gavroche et autres journaux n’osent pas en parler. HONTE….