Le Palang Pracharath pourrait former un gouvernement avec n’importe quel autre parti, y compris le Pheu Thai, à condition qu’ils partagent des politiques similaires, en particulier qu’ils soient opposés à l’amendement de la loi sur la lèse-majesté, a déclaré mercredi 12 avril le chef du parti, Prawit Wongsuwon.
Prawit s’exprimait lors d’une interview avec l’animateur de télévision Sorayuth Suthassanachinda diffusée sur Channel 3.
Interrogé sur la déclaration de Paiboon Nititawan, chef adjoint du parti, lors d’une interview avec une agence de presse, selon laquelle le PPRP ne formerait pas de gouvernement avec les partis Pheu Thai ou Move Forward, Prawit a déclaré que M. Paiboon lui avait donné une explication.
“Il m’a dit qu’il voulait dire que si les partis ont des politiques différentes et ne sont pas capables de se mettre d’accord sur certaines questions, comme les amendements constitutionnels, ils ne pourront pas travailler ensemble. Quoi qu’en dise M. Paiboond, la question doit d’abord être soumise au comité du parti pour qu’il se prononce en dernier ressort.
Il a également nié avoir conclu un quelconque accord avec l’ancien premier ministre fugitif Thaksin Shinawatra.
Il n’a conclu aucun accord secret avec un parti politique concernant la formation d’un gouvernement. Le nombre de députés que chaque parti obtiendra lors des élections sera un facteur décisif.
“Si mon parti remporte 251 sièges à la Chambre, nous ne chercherons pas à former une coalition avec qui que ce soit. Si nous avons moins de 251 sièges, c’est une autre affaire. Mais ce qui est certain, c’est que le PPRP ne sera pas un gouvernement minoritaire.
“Pour former un gouvernement avec d’autres partis, nous devons prendre en considération leurs politiques. Nous ne nous associerons pas à un parti dont les politiques ou les idéologies sont contradictoires”, a déclaré le général Prawit.
Interrogé sur sa relation avec le Premier ministre intérimaire Prayut Chan-o-cha, qui est désormais membre du Parti de la nation thaïlandaise unie en tant que chef de son comité stratégique et candidat au poste de Premier ministre, Gen Prawit a déclaré qu’ils étaient toujours frères d’armes. Mais en politique, ils se sont séparés, a-t-il ajouté.
Interrogé sur l’éventualité d’un nouveau coup d’État militaire, Gen Prawit a répondu : “Si j’étais premier ministre, je ne pense pas que quelqu’un organiserait un coup d’État.
À la question de savoir pourquoi, à 77 ans, il a accepté d’être le candidat du parti au poste de premier ministre, le général Prawit a répondu qu’il s’agissait d’une résolution du parti.
Le général Prawit a également affirmé qu’il était encore fort et en bonne santé et qu’il pourrait facilement rester en poste pendant encore quatre ans.
