Le parti Move Forward (MFP) s’est montré confiant dans ses efforts pour persuader davantage de sénateurs de soutenir sa direction d’un gouvernement de coalition et de nommer son chef, Pita Limjaroenrat, au poste de premier ministre.

Le sénateur Songdet Samerkham a répondu samedi aux affirmations selon lesquelles des politiciens s’efforcent de convaincre les 50 sénateurs indépendants représentant diverses professions de soutenir la candidature de Pita au poste de premier ministre thaïlandais. Il a confirmé avoir été contacté par des politiciens pour discuter de la question.

M. Songdet a déclaré qu’il était prêt à soutenir le parti majoritaire à la Chambre des représentants, mais qu’il ne connaissait pas l’opinion de ses pairs.

La coalition dirigée par Move Forward – qui ne compte plus que huit partis après les événements de vendredi et de samedi – doit se réunir lundi 22 mai pour révéler les détails de l’accord que les partis ont négocié.

Move Forward souhaite réduire les sanctions prévues à l’article 112 et stipuler que seul le Bureau de la maison royale peut déposer des plaintes. La vice-présidente Sirikanya Tansakun a indiqué vendredi que si tous les participants n’étaient pas d’accord avec son parti sur l’article 112, celui-ci ne figurerait pas dans le protocole d’accord. Dans ce cas, a-t-elle déclaré, le parti “Move Forward” soumettra lui-même un projet de loi visant à modifier la loi.

Le secrétaire général du MFP, Chaithawat Tulathon, a déclaré samedi que le fait d’avoir 313 représentants à la Chambre basse garantirait la capacité du parti à mettre en place une administration. Toutefois, il continuera à discuter avec les sénateurs et à rechercher une compréhension mutuelle dans l’intérêt du progrès national.