C’est ce lundi 22 mai que le parti vainqueur des récentes élections législatives va finaliser ses propositions, y compris la liste de son gouvernement potentiel, même si beaucoup d’obstacles demeurent encore. Nous reproduisons ici les engagements pris par ce parti.
En tant que parti politique le plus légitime nous avons travaillé dans le but de former un gouvernement avec 8 autres partis politiques (total 313 députés) qui, selon nous, ont les idéaux et les vues que nous aimerions voir sur l’avenir de la Thaïlande.
Au fur et à mesure des discussions, nous progressons vers un gouvernement de coalition composé de plusieurs partis politiques. Nous devons respecter les différences politiques des autres partis en tenant compte de la confiance que ces partis politiques ont gagnée auprès du peuple à travers les isoloirs.
Par conséquent, pour donner aux électeurs des éclaircissements sur l’agenda de la coalition dirigée par le Parti progressiste, nous avons divisé l’ordre du jour en deux parties.
1. L’agenda « commun » de tous les partis de la coalition (précisé dans le protocole d’accord) qui inclura les programmes et les politiques sur lesquels toutes les parties s’accordent prêts à s’unir par le biais de mécanismes exécutifs et législatifs et prêt à en partager la responsabilité.
2. Agenda « spécifique » de chaque parti politique (non spécifié dans le protocole d’entente). Mesures et politiques pilotées par chaque partie (avec obligation de ne pas se contredire) seront possibles à travers les politiques du protocole d’entente utilisant 2 mécanismes principaux :
2.1 Faire passer les mécanismes exécutifs des ministères représentés par le parti en tant que ministres. Par exemple (si le Parti progressiste gère le ministère de l’Éducation) la politique de l’éducation en dehors du protocole d’entente relève de la compétence du ministre de l’Éducation.
2.2 Faire passer le mécanisme législatif du système parlementaire par les représentants du parti. Par exemple, des lois que le parti est prêt à présenter à la Chambre d’assemblée dès l’ouverture de la Chambre qu’elles apparaissent ou non dans le protocole d’entente.
Le Parti progressiste insiste sur le fait que nous ferons tout notre possible pour faire avancer les 300 politiques que nous avons communiquées au peuple avant les élections. En essayant d’inclure autant que possible la politique dans l’agenda “conjoint” ou protocole d’accord. Bien que les politiques ne soient pas contenues dans le protocole d’entente, nous continuerons de faire pression dans les ministères administrés par le Parti progressiste et dans les 152 députés que nous avons à la Chambre des représentants.
Bien que ce type de processus d’établissement du gouvernement puisse apparaître novateur pour la société thaïlandaise, le Parti progressiste estime qu’un tel processus, basé sur de nombreux pays démocratiques à travers le monde sera un processus qui établira une nouvelle norme dans le pays afin d’élever la confiance des électeurs dans le système politique thaïlandais et de faire comprendre au public que dans le contexte d’un gouvernement de coalition composé de partis politiques élus avec des politiques qui ont à la fois des points communs et des différences.
Conférence de presse le 22 mai à 16h30, heure de Bangkok