Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, avait été arrêtée fin février dans la station balnéaire thaïlandaise de Pattaya avec neuf autres étrangers qui organisaient des cours de «formation sexuelle». Expulsée de Thaïlande jeudi 17 janvier, elle a disparu depuis son interpellation à Moscou, lors de son transit à l’aéroport en direction de son pays d’origine, la Bielorussie.
Elle menaçait de révéler des secrets sur Trump et la Russie.
Elle n’en fera finalement rien, si tant est que ces secrets aient existé.
Anastasia Vachoukevitch est désormais réduite au silence par la police moscovite, dont des hommes en civil sont venus la cueillir à l’aéroport lors de son transit en direction de son pays d’origine, la Biélorussie.
La jeune femme disait détenir des enregistrements compromettants pour le président américain, objet de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur ses liens avec la Russie de Vladimir Poutine.
Sa seule apparition publique, depuis son interpellation, s’est déroulée samedi devant un tribunal de Moscou, devant lequel elle a présenté ses excuses au milliardaire Oleg Deripaska, et promis de ne rien divulguer sur les soi-disantes relations troubles entre Donald Trump et le Kremlin.
Contacté par plusieurs médias, son avocat Dmitri Zatsarinski continue de répéter que sa cliente « n’a commis aucun crime » et compte retourner « chez elle » en Biélorussie.
Lors de sa détention en Thaïlande, la jeune femme avait affirmé détenir seize heures d’enregistrement audio et des photographies prouvant les interférences russes dans la campagne présidentielle américaine de 2016.
L’ex call girl accuse désormais les autorités thaïlandaises d’avoir menti sur ses activités à Pattaya afin de la maintenir en détention, puis de l’expulser.
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