Plus de 60 prisonniers politiques – dont la plupart étaient d’anciens militants affiliés à des partis d’opposition et à des organisations non gouvernementales (ONG) – ont été libérés récemment après avoir demandé la grâce du Premier ministre cambodgien Hun Sen.

Le lieutenant général Nuth Savna, chef adjoint du département général des prisons du ministère cambodgien de l’Intérieur, a déclaré que les prisonniers libérés comprenaient d’anciens politiciens du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), des membres du Candlelight Party, des militants de l’environnement et de la terre et des personnes impliquées dans des organisations non gouvernementales (ONG) orientées vers l’opposition.

Un rapport du département de la sécurité intérieure du ministère de l’Intérieur indique qu’il y a plus de 100 personnes emprisonnées qui étaient d’anciens militants affiliés à des partis d’opposition et à des organisations non gouvernementales (ONG). Tous ont été arrêtés et emprisonnés entre 2019 et l’année dernière.

Selon les documents judiciaires, parmi les anciens politiciens du CNRP libérés récemment figurent Long Phary, 56 ans ; Khuth Chroeb, 48 ans ; Ngin Kheang, 30 ans ; Chhun Bunchhath, 33 ans ; Yim Sareth, 52 ans ; Khim Pheana, 54 ; Keo Thai, 48 ; Nhem Van, 58 ; Choum Chan, 52 ; Sok Chantha, 55 ; Thai Kunthea, 59 ; Pieth Mab, 49 ; Sun Thun, 56 ; Kak Kuphear, 52 ; et Heng Chansothy, 45.

Toutes ces personnes sont d’anciens conseillers provinciaux du CNRP dissous par le tribunal. Elles ont été condamnées par le tribunal municipal de Phnom Penh le 14 juin de l’année dernière et purgeaient des peines de six ans de prison chacune pour avoir incité les gens à créer un chaos grave et des menaces pour la sécurité sociale et pour avoir tenté de renverser le gouvernement entre 2018 et 2019.

Toutes les autres personnes amnistiées ou libérées sous caution pour des accusations en suspens ont été arrêtées à différents endroits entre 2017 et cette année.