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GAVROCHE – FRANCE : Au cœur des émeutes qui ternissent l’image de la France en Asie

Date de publication : 03/07/2023
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Richard Werly, conseiller éditorial de Gavroche, a publié dimanche 2 juillet un long reportage sur Blick.ch/fr consacré aux comparutions immédiates au Tribunal de Nanterre. Un éclairage sur la réalité des émeutes qui ont secoué les banlieues depuis une semaine.

 

Dimanche après midi, au palais de justice de Nanterre. A proximité de l’endroit où le jeune Nahel a trouvé la mort, les émeutiers interpellés défilent devant les juges. Reportage.

 

Un émeutier n’est plus le même lorsqu’il se présente, menotté et encadré par les policiers, devant les trois juges du tribunal de Nanterre. J’ai pu le constater ce dimanche après midi, dans la salle 4 du palais de justice de cette ville où le jeune Nahel a été tué par un tir policier le 27 juin au petit matin. J’ai vu le visage des incendiaires et des pillards de magasins qui font trembler la France depuis cinq jours.

 

Nanterre, épicentre des violences

 

C’est de Nanterre, à l’ouest de Paris, qu’est partie la vague de violences urbaines et de pillages qui s’est abattue sur plusieurs grandes villes de France depuis une semaine. C’est ici, à proximité, en contrebas de cet imposant complexe de bâtiments qui regroupe la préfecture et le palais de justice, que tout a commencé. Il était 7h55 du matin le 27 juin lorsque deux motards ont interpellé la voiture Mercedes immatriculée en Pologne et conduite sans permis par Nahel, 17 ans, avec deux passagers à bord. Depuis les fenêtres de l’imposant Palais de justice, l’on aperçoit le boulevard Jacques Germain Soufflot où le jeune conducteur roulait sur une piste cyclable. Une gerbe se fane toujours sur le bitume à l’emplacement du contrôle mortel, à côté d’une école maternelle.

 

J’ai pris place à partir de 14h30 dans la salle 4. Je me suis assis sur l’un des bancs réservés au public. Nous étions une trentaine, face à un tribunal entièrement composé de femmes. Trois juges. Une procureure. Six avocats commis d’office dont le vice-bâtonnier de Nanterre, Me Fabien Arakelian, familier des comparutions judiciaires immédiates. Dans le box vitré, une dizaine de jeunes garçons, conduits les uns après les autres, menottés, par les policiers. Ils ont passé la nuit dans les cellules au sous-sol du bâtiment. Ils doivent répondre de « dégradations de biens publics » ou de « participation à un groupement en vue de préparer des actions violentes ». Ils sont accusés, pêle-mêle, d’avoir renversé des voitures, fracassé des vitrines de magasins, tiré des mortiers de feux d’artifice sur les forces de l’ordre.

 

Tous appréhendés la veille dans les émeutes

 

Ils se prénomment Si Dina, Melvin, Adel, Dani, Yannis, Aimé Celeste, Walid.
Pas de mineurs, déférés devant un autre tribunal. Les prévenus d’aujourd’hui ne parlent pas, ou peu. Ils ont tous été appréhendés la nuit précédente, sur les lieux des émeutes, dans le département des Hauts-de-Seine qui jouxte la capitale française. Mais à de rares exceptions, ils repartiront libres ce dimanche. Condamnés ou convoqués pour une nouvelle comparution, mais libres. Un seul a écopé sous mes yeux d’une peine de prison ferme avec incarcération immédiate. Les autres ? Placements sous contrôle judiciaires, interdictions diverses, travaux d’intérêts généraux ou relaxe. Avec, souvent, de nouvelles convocations en raison de dossiers mal ficelés, de procès-verbaux bâclés, de casiers judiciaires pas mis à jour…

 

L’intégralité est à retrouver sur le site blick.ch/fr.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Le porc (Halouf) dans la grande majorité des ainsi dénommés “émeutiers” désigne le non-musulman, le Keffar, l’impie, pour résumer souvent, dans un terme totalisant, le “juif” (pour qui le porc est un interdit alimentaire, mais on n’est pas à une incohérence près). Le tag est limpide, il est une injonction à leur mise à mort ! Il sera certainement entendu. Mais, quand même, tout est bon à prendre, l’ange à la Mercedes, sanctifié par un footballeur milliardaire aura permis, à nombre de jeunes (et moins jeunes), anges et archanges des deux sexes, de refaire leur garde robe chez Zara et de se “procurer” le dernier modèle de “NIKE”… au cri de Nike la France. Et de réclamer la manne budgétaire pour reconstruire les écoles, les médiathèques, les mairies, les salles de sport parties dans les flammes avant de remettre une pièce dans la machine. Et pendant ce temps et d’après l’évêque de Meaux, “Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes”…

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