La Cour pénale centrale chargée des affaires de corruption et de mauvaise conduite envisage de poursuivre la Commission électorale thaïlandaise pour avoir injustement pris pour cible Pita Limjaroenrat, le leader du parti Move Forward, ce qui a porté atteinte à sa réputation.
L’affaire sera plaidée le 9 août Les personnes impliquées dans le procès comprennent le président de la Commission électorale, Ittiporn Boonpracong, les cinq commissaires électoraux et le secrétaire général de la Commission électorale, Sawang Boonmee, comme l’a révélé Yongyut Saokaewsatit, le représentant légal de Pita.
Les sept fonctionnaires de la Commission électorale seraient coupables de négligence dans l’exercice de leurs fonctions officielles et de mauvaise conduite, conformément à l’article 157 du code pénal. L’avocat a déclaré que s’ils étaient reconnus coupables, cela pourrait potentiellement conduire à la destitution des sept fonctionnaires de la Commission électorale.
Cette affaire fait suite à la décision de la Commission électorale de saisir la Cour constitutionnelle d’une affaire d’inéligibilité liée à la détention antérieure par M. Pita de 42 000 actions dans iTV Plc. L’avocat a déclaré…
“Il incombait à ces sept fonctionnaires de la Commission électorale d’examiner méticuleusement l’éligibilité de Limjaroenrat avant les élections générales du 14 mai.
Pourtant, il semble que les fonctionnaires n’aient pas rempli ce devoir jusqu’à ce qu’une plainte soit déposée par l’activiste politique Ruangkrai Leekitwattana. Leekitwattana a accusé Limjaroenrat d’être inéligible à l’élection en raison de sa participation dans une société de médias, selon l’avocat.
Avant sa candidature à l’élection, le chef du MFP, âgé de 42 ans, avait déjà effectué un mandat complet en tant que député après sa victoire aux élections générales de 2019. Jusqu’alors, la Commission électorale n’avait pas soulevé d’inquiétude quant à son éligibilité. Cependant, ils ont enquêté à la hâte sur le cas du politicien né à Bangkok et l’ont transmis au tribunal juste avant le vote parlementaire de la semaine dernière pour élire le nouveau premier ministre du pays, dans lequel Pita était le seul candidat. L’avocat a ajouté…
“Cette démarche visait apparemment à salir l’image de Pita et à ternir sa réputation”.
Selon son avocat, ces faits ont été utilisés comme éléments de preuve pour démontrer que les sept fonctionnaires de la Commission électorale ont manqué à leur devoir.
Dans le même ordre d’idées, Jakkrit Thongsri, député du parti Bhumjaithai pour Buriram, a déclaré à la Commission nationale anticorruption (NACC) qu’il détenait 40 000 actions d’iTV. Ces actions, ainsi que d’autres actifs d’une valeur de 84,42 millions de bahts, ont été déclarés à la fin de son précédent mandat de député, selon les informations publiées par la NACC.
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