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THAÏLANDE – AGRICULTURE : Attention, les aides de l’État ne remplacent pas tout en matière agricole

Date de publication : 29/07/2023
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riz

 

Malgré les subventions gouvernementales, les agriculteurs thaïlandais sont les plus pauvres d’Asie et de l’Asean, avec des pertes moyennes de 2 000 bahts par rai et des dettes plus élevées au cours des dix dernières années.

 

Selon la dernière étude de la Chambre de commerce thaïlandaise (UTCC), au cours de la dernière décennie, les efforts du gouvernement pour intervenir sur le marché afin d’aider les agriculteurs thaïlandais n’ont guère contribué à l’augmentation de leurs revenus.

 

Au contraire, les agriculteurs thaïlandais ont contracté des dettes supplémentaires, comprises en moyenne entre 100 000 et 300 000 bahts par personne. Cette situation a été observée en comparant les revenus des riziculteurs thaïlandais à ceux des principaux pays exportateurs de riz tels que l’Inde, le Vietnam et la Birmanie entre 2012 et 2022.

 

Cela a permis de constater que la production de riz thaïlandais, les revenus et l’épargne des agriculteurs étaient inférieurs à ceux de leurs concurrents d’Asie.

 

Les coûts de production des agriculteurs thaïlandais en 2022 étaient de 5 898,5 bahts par rai, soit une augmentation de 2 058,8 bahts par rai par rapport à 2012, année où les coûts de production étaient de 3 839,7 bahts par rai.

 

Dans le même temps, leur revenu a diminué de 777,7 bahts par rai. En 2022, les agriculteurs thaïlandais ont gagné 3 900,3 bahts par rai, soit moins que les 4 678,0 bahts par rai gagnés en 2012. Par conséquent, les agriculteurs thaïlandais ont subi une perte de 1 998,2 bahts par rai en 2022, contre un excédent de 838,3 bahts par rai en 2012.

 

En outre, les agriculteurs thaïlandais se concentrent principalement sur le prix et le rendement, et accordent peu d’attention à la réduction des coûts de production.

 

En revanche, les agriculteurs vietnamiens mettent l’accent sur l’approche “3 réductions, 3 augmentations” pour maximiser leur efficacité. Les trois réductions sont la réduction des coûts, la réduction de l’utilisation d’engrais chimiques et la réduction des pesticides, tandis que les trois augmentations sont l’augmentation de la productivité, l’augmentation de la qualité et l’augmentation des bénéfices.

 

Les agriculteurs thaïlandais ont dû faire face à des pénuries d’eau et aux effets du réchauffement climatique. À titre de comparaison, le Vietnam peut cultiver du riz trois fois par an, alors que la Thaïlande ne peut le faire qu’une ou deux fois.

 

La Thaïlande n’alloue qu’un budget réduit de 200 millions de bahts par an à la recherche sur le riz, alors que le Vietnam dépense trois milliards de bahts par an. L’Inde, la Chine et le Japon dépensent plus d’un milliard de dollars par an pour la recherche sur le riz.

 

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