L’Union européenne a imposé une septième série de sanctions à l’encontre de six personnes et d’une entité en Birmanie.
Le Conseil a imposé aujourd’hui une septième série de mesures restrictives au vu de la situation en Birmanie à l’encontre de six personnes et d’une entité en réponse à l’escalade continue de la violence, aux graves violations des droits de l’homme et aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et la stabilité dans ce pays.
Trois ministres chargés de l’immigration et de la population, du travail, de la santé et des sports, deux membres du Conseil d’administration de l’État, le quartier-maître général, ainsi que l’entreprise minière n°2 (ME 2), une entreprise publique contrôlée par les forces armées birmanes (Tatmadaw) et qui génère des revenus pour elles, figurent sur la liste des personnes visées.
Les mesures restrictives s’appliquent actuellement à un total de 99 personnes et 19 entités. Les personnes désignées font l’objet d’un gel des avoirs et d’une interdiction de voyager, ce qui les empêche d’entrer sur le territoire de l’UE ou d’y transiter. En outre, il est interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds à la disposition des personnes figurant sur la liste.
D’autres mesures restrictives de l’UE restent en place : l’embargo sur les armes et les équipements et les restrictions à l’exportation d’équipements de surveillance des communications susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne, l’interdiction d’exporter des biens à double usage destinés à l’armée et à la police des frontières, et l’interdiction de l’entraînement militaire et de la coopération avec le Tatmadaw.
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