Notre ami et chroniqueur Patrick Chesneau a décidé de pousser un cri du cœur cette semaine. Le motif de cette chronique-passion ? Les crépuscules de Bangkok.
Par Patrick Chesneau
Le ravissement. Quand la chaleur moite des journées enfiévrées cède à la fraîcheur brusquement descendue des nuées. Un manteau géant enveloppe langoureusement la Cité des Anges. Tapis de lumières jusqu’aux confins de l’univers. De la terrasse de mon rooftop, la mégapole orientale s’offre à perte de vue. Tutoyer l’infini en suivant une cavalcade d’ourlets scintillants. Ils tentent, mais en vain, de délimiter un périmètre de vertiges et de frénésie. Ma dulcinée, en muse complice de mon amour incandescent, m’insuffle la force de rêver à ciel ouvert. A ses côtés. Par effet insoupçonné de l’altitude, des breuvages enchantés se mettent soudain à danser sur les tables des convives énamourés. Sentiment de plénitude mêlé à une aspiration étonnamment dionysiaque. En écho à cette symphonie de l’intime, le cœur clignote. A cet instant, le toit du monde s’appelle Krungthep Mahanakorn. Le bonheur s’installe.
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Il n’est pas difficile ” votre ami” Chesneau…Il n’a probablement pas beaucoup voyagé !