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ASIE DU SUD-EST – EUROPE : Et si les européens s’immisçaient dans le duel États-Unis/Chine ?

Date de publication : 13/09/2023
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UE - ASEAN

 

L’Asie du Sud-Est est l’une des régions où l’intensification de la rivalité sino-américaine se fait le plus sentir. Malgré les tentatives des deux concurrents, les États de la région ne sont pas prêts à prendre parti, adoptant plutôt une stratégie d’équidistance connue sous le nom de “hedging”.

 

Le refus d’une logique binaire ouvre un espace stratégique où des acteurs tiers peuvent intervenir et offrir des alternatives aux nations d’Asie du Sud-Est. Dans sa quête d’autonomie stratégique et d’un rôle plus marqué dans le domaine de la sécurité traditionnelle, l’Union européenne semble potentiellement équipée pour jouer ce rôle. En tirant parti de ses relations de longue date avec la région et en explorant de nouvelles synergies, Bruxelles pourrait s’imposer comme un acteur fiable de la sécurité en Asie du Sud-Est, collaborer avec les États locaux pour atteindre des objectifs communs et contribuer à atténuer les retombées négatives de la rivalité entre grandes puissances.

 

Un article européen à lire et à télécharger ici.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. “Bruxelles pourrait s’imposer…” Non ; absurde. Mais c’est la thèse que soutient le célèbre général de Gaulle dans ses Mémoires de Guerre, T. III. p.179 : “Amener à regrouper les États qui touchent au Rhin, aux Alpes, aux Pyrénées. Faire de cette organisation L’UNE DES TROIS PUISSANCES PLANÉTAIRES ET S’IL LE FAUT UN JOUR L’ARBITRE ENTRE LES DEUX CAMPS SOVIÉTIQUE ET ANGLO-SAXON. C’est en somme, l’application de l’adage “Duobus litigantibus tertius gaudet”. L’expérience montre que ce système ne fonctionne pas et que le “tiers-arbitre” finit par être écrasé par les deux autres. Ainsi la France a t-elle été écrasée à Genève en 1954, à Suez en 1956, après le bombardement de Sakhiet en 1959. Lorsque le célèbre général a voulu mettre en œuvre son idée avec le traite franco-allemand de l’Élysée, l’Allemagne lui a aussitôt rappelé sa fidélité à l’OTAN. Conclusion: “Bruxelles” n’existe pas, et seule l’OTAN compte. Or l’OTAN est justement en train de se faire écraser en Ukraine…. Entre la Russie et l’OTAN, la Chine préfère la Russie…

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