Un tribunal malaisien a confirmé l’acquittement de l’ancien premier ministre Najib Razak, incarcéré, pour falsification d’audit dans le cadre de l’affaire de corruption du fonds de l’État.

L’acquittement prononcé le 12 septembre n’affecte pas la peine d’emprisonnement actuelle de Najib, qui doit répondre à des dizaines d’autres chefs d’inculpation susceptibles d’allonger cette durée.

Najib purge une peine de 12 ans de prison pour d’autres accusations de corruption liées au scandale financier.

Le pillage du fonds a donné lieu à des enquêtes dans le monde entier, notamment aux États-Unis, en Suisse et à Singapour, sur l’utilisation de leurs systèmes financiers pour blanchir de l’argent.

Mais la Cour d’appel de Malaisie a rejeté l’appel des procureurs de l’État contre l’acquittement de l’accusation de falsification d’audit, les procureurs n’ayant pas soumis les documents à temps, a déclaré à l’AFP Mohamed Shafee Abdullah, l’avocat de M. Najib.

M. Najib, 70 ans, qui a dirigé la Malaisie pendant neuf ans jusqu’en 2018, a été acquitté en mars après qu’un juge de la Haute Cour de Kuala Lumpur eut estimé que les procureurs n’avaient pas fourni de preuves suffisantes qu’il avait falsifié un rapport d’audit sur 1MDB.

L’accusation portait sur des allégations selon lesquelles Najib aurait ordonné la modification d’un rapport de l’organisme d’audit officiel du gouvernement sur le fonds d’investissement en février 2016.

Le co-accusé de Najib, l’ancien chef de 1MDB Arul Kanda Kandasamy, a également été acquitté.

L’épouse de Najib, Rosmah Mansor, dont l’extravagance a suscité des comparaisons défavorables avec Imelda Marcos, a également été reconnue coupable de corruption en 2022 et condamnée à 10 ans de prison.

Elle reste en liberté sous caution dans l’attente d’un appel.

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