L’administration pénitentiaire thaïlandaise a publié le 25 septembre une déclaration indiquant qu’elle ne peut fournir de détails sur la santé des détenus ou d’autres informations médicales sans leur consentement, afin de protéger leur droit à la vie privée.
Cette déclaration intervient alors que des voix continuent de s’élever pour demander à l’administration pénitentiaire et à la police de fournir des informations actualisées sur l’état de santé de l’ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, qui est hospitalisé à l’hôpital général de la police depuis la fin de sa condamnation, il y a plus d’un mois.
On soupçonne que Thaksin, qui doit encore purger une peine d’un an, bénéficie d’un traitement de faveur en étant autorisé à rester en dehors de la prison.
Sa fille Paetongtarn a déclaré la semaine dernière que son père avait subi une intervention chirurgicale depuis son retour en Thaïlande et qu’il se remettait, mais elle n’a pas donné d’autres détails.
Dans sa déclaration du 25 septembre, l’administration pénitentiaire thaïlandaise a indiqué qu’elle devait se conformer à la protection des droits de l’homme et aux lois connexes, qui traitent les informations médicales de manière confidentielle. Il ne peut donc pas divulguer les informations médicales des détenus sans leur consentement.
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