Le nouveau gouvernement thaïlandais tente rapidement de combler le vide juridique concernant la vente et l’usage récréatif du cannabis, suite à la radiation de la liste des stupéfiants de catégorie 5, le 9 juin dernier. À l’époque, en l’absence de toute loi clarifiant la “décriminalisation”, on a assisté à une croissance rapide des magasins de vente au détail dans toute la Thaïlande, en particulier dans les lieux touristiques, vendant librement du cannabis.
Plus d’un an après la dépénalisation de l’herbe, le nouveau parlement thaïlandais s’apprête à faire pression en faveur d’une loi complète concernant l’utilisation du cannabis à des fins médicales et de recherche uniquement.
En 2022, la Thaïlande est entrée dans l’histoire en devenant le premier pays d’Asie du Sud-Est à “dépénaliser” le cannabis. Toutefois, en l’absence de réglementation spécifique, le gouvernement a jugé nécessaire d’établir des règles pour empêcher sa consommation incontrôlée, en particulier chez les jeunes.
Aujourd’hui, plusieurs secteurs de l’administration thaïlandaise, y compris l’industrie du tourisme, demandent au nouveau gouvernement de s’attaquer à la prolifération rampante des magasins de vente au détail de cannabis “récréatif”, dont le nombre est estimé à environ 6 000, et qui sont nombreux à Phuket, en particulier à Patong.
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Dans ma rue, BKK, quartier central mais très modérément touristique, deux dispensaires (sic) dits exotiques spécialisés dans la vente d’herbe dite médicinales se sont installés. Le local est suffisamment exigu (2 m2) pour permettre la transaction et les consommateurs diffusent leurs précieuses effluves plus ou moins parfumées sur le trottoir et nous en profitons grandement… Afin d’améliorer les effets thérapeutiques, un haut parleur clignotant diffuse, force décibels, la musique appropriée. D’abord un premier dispensaire, puis quelques semaines ensuite, selon un comportement mimétique, sans doute alimenté par la rumeur d’un rendement ultra-lucratif de l’entreprise, un deuxième… Nous attendons la suite… Une rue dans laquelle le dispensaire exotique alterne avec un salon de massage… qu’en pense, surtout qu’en dit Monsieur Chesneau ?