De violents combats ont éclaté la semaine dernière dans l’État de Shan, où une alliance de forces ethniques minoritaires luttant pour l’autodétermination a lancé une série d’attaques coordonnées contre les positions de la junte birmane.
Le Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin a donné des instructions aux autorités pour qu’elles aident à ramener chez eux 162 Thaïlandais pris au piège de l’escalade du conflit dans la ville de Laukkai, à la frontière entre la Chine et la Birmanie.
The Irrawaddy, un média indépendant birman, avait rapporté jeudi 2 novembre qu’environ 500 étrangers, dont près de 200 ressortissants thaïlandais, étaient détenus par les forces du régime à Laukkai et utilisés comme “boucliers humains”.
Le ministère des Affaires étrangères thaïlandais a contredit cette version et a déclaré que le groupe de 162 Thaïlandais bloqués à Laukkai, la capitale de Kokang dans la partie nord de l’État Shan, ne sont pas retenus captifs par l’armée birmane.
Le porte-parole adjoint du ministère, Natapanu Nopakun, a déclaré que le groupe de 162 Thaïlandais attirés pour travailler dans des entreprises illégales à Laukkai avait été secouru par l’armée birmane et était actuellement détenu dans une zone sûre, en attendant d’être rapatrié en Thaïlande.
Cependant, le processus de rapatriement est compliqué par les combats en cours dans la ville et un couvre-feu en vigueur, ce qui rend difficile l’évacuation du groupe en ce moment.
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