Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, nous livre sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner. Ou consulter sa lettre d’information Republick.
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Bienvenue à Berne ce mercredi 15 novembre, président Macron ! La Suisse est prête. Son président (jusqu’en décembre) Alain Berset va connaître son moment de lumière. Préparez les projecteurs et les caméras, faites briller les moulures de la salle des pas perdus du Palais fédéral : la République de Voltaire, Clemenceau, Jaurès, De Gaulle et Mitterrand celle des votations ont (peut-être) des choses à partager… La preuve : même Républick s’y met en vous proposant, avec cette newsletter, le premier épisode d’Helvetix Café, notre podcast qui décryptera désormais chaque mardi l’actu française, façon bistrot alpin.
J’écris ces lignes en étant bien conscient d’exagérer. Car enfin, à regarder le programme de la visite d’État en Suisse du président français, ces 48 heures passées en Helvétie vont surtout mouliner de la normalité. Les différents sont aplanis. Le ciel helvétique attend ses F-35 américains. Macron vient courtiser des investisseurs suisses et parler d’Europe aux étudiants de l’Université de Lausanne. Rien de bien neuf.
Sauf qu’une question est sous-jacente. La Suisse peut-elle faire confiance à la France ? Dans nos colonnes, l’ancien ministre Hubert Védrine a l’immense mérite de parler cash. La Confédération veut une Europe à la carte. Et alors ? Oui, dit-il, bonne question. Sur quels dossiers, concrètement, la Suisse peut compter sur l’appui de Paris ? Attendons la réponse. Avec des exemples plus convaincants que la mobilité des frontaliers. On connait la différence, en amour, entre les paroles et les preuves…
Bonne lecture, et continuons derêver !
(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)
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Souhaitons que les relations soient chaleureuses mais pas au point d’aggraver le réchauffement climatique. Les glaciers pourraient fondre. Suggérons le cadeau suivant pour notre homme hexagonal, un objet utile, opiniâtre, malin, inoxydable qui ne fait pas de vagues. Ce n’est pas un objet déclamatoire, mais pratique. Un objet qui permet de sortir de toutes situations difficiles qui est à son affaire partout où les défis, des plus petits aux plus grands, sont à relever : un couteau suisse. Un couteau à tout faire, tout terrain. L’engin est fruste : au moins une lame, un poinçon, un tournevis, un ouvre-boîtes, un tire-bouchon. Au fil des améliorations et des perfectionnements, il a été doté de nouvelles fonctions : scie à bois, lime à ongles, cure-dent, pince à épiler, ciseaux, lampe de poche, scalpel… Il est fort utile pour se couper les ongles des mains et des pieds même en altitude, il permet d’écailler le poisson et même d’ouvrir les huitres. Le couteau suisse peut être utilisé, c’est courant en politique, en complément de la toge dissimulatrice : tu quoque mihi filii s’est-il écrié à la vue de l’objet fatal… Un inconvénient , depuis le 11 septembre il ne peut plus prendre l’avion à moins qu’il ne lui offert le fameux couteau de Lichtemberg, un couteau sans manche auquel il manque la lame, à moins que cela ne soit l’inverse…
Comment faire confiance à un bonimenteur qui affirme le contraire à 14h de ce qu’il a dit à 10h ?
Faut prendre les dernières déclarations depuis le 7 oct date du début du conflit en Israël. Déception totale de notre allié, déclaration aux français au sujet de la manif du 12 nov.
Le summum dont les médias ont mis sous le tapis c’est l’affront que la France a reçu au Burkina, Mali, et Niger, chassé comme des malpropres mais le général de Gaulle doit en être retourné