La Chinese Super League, qui recrutait il y a quelques années des stars du football de renommée mondiale, est au bord de la faillite. Le président chinois Xi Jinping souhaitait transformer le pays en une puissance footballistique, et la ligue chinoise a rapidement commencé à rivaliser avec l’Europe pour attirer les talents.

Les histoires de ruée vers l’or qui a atteint son apogée en 2016 avec l’arrivée de joueurs et d’entraîneurs célèbres ont cédé la place à des histoires de clubs en faillite, de stars impayées puis de retour chez elles.

L’État a soutenu les équipes avec des sommes considérables, mais l’effondrement du secteur immobilier chinois, le durcissement des réglementations et les restrictions imposées par le COVID-19 ont eu pour effet de tarir l’argent. Des équipes ont fait faillite. L’une d’entre elles a été contrainte de vendre aux enchères le bus de l’équipe. Aujourd’hui, dans un décor familier, l’Arabie saoudite dépense sans compter pour se doter d’une puissance footballistique.

Le championnat chinois, très réduit, a peut-être encore un avenir, a déclaré un agent à la BBC : “Ils travaillent avec de jeunes joueurs. Je pense que dans les cinq, six ou sept prochaines années, nous aurons plus de joueurs locaux.”

Malgré le départ de presque toutes les grandes stars et entraîneurs arrivés au cours de la décennie précédente, les fans sont revenus regarder les 16 équipes de premier plan. La fréquentation moyenne a atteint près de 20 000 personnes, la plus élevée d’Asie.

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