La Thaïlande entrera dans sa saison annuelle de brume plus tôt que d’habitude en raison des niveaux plus élevés de micro-poussière accumulée dans l’atmosphère, selon le Département thaïlandais du contrôle de la pollution.
Preeyaporn Suwanaket, la nouvelle chef du département, a déclaré que la qualité de l’air dans la capitale et les provinces voisines était le 5 décembre modérée mais toujours susceptible d’affecter la santé, ce qui contraste avec les régions du nord et du nord-est qui ont une bonne qualité de l’air.
Toutefois, la qualité de l’air dans la région métropolitaine de Bangkok et dans les provinces du bas-nord risque de se dégrader d’ici vendredi prochain en raison d’une forte pression atmosphérique.
La principale source de polluants atmosphériques provient de la circulation intense dans la capitale et du brûlage agricole dans les provinces qui l’entourent.
Selon le ministère thaïlandais, il y a eu 1 207 points chauds dans le pays entre le 29 décembre 2023 et le 3 janvier 2024, dont 38 % dans les rizières, 13 % dans les exploitations de canne à sucre, 6 % dans les exploitations de maïs et 11 % dans les forêts.
En ce qui concerne la préparation à la lutte contre les particules fines dangereuses de moins de 2,5 microns (PM2,5), elle a déclaré que le département, en tant que centre de communication pour traiter la pollution de l’air, travaillera avec les parties concernées dans chaque province pour contrôler les sources de polluants atmosphériques et interdire tout brûlage à l’air libre.
En outre, elle a souligné que les gens devraient prendre soin de leur santé en suivant les directives suggérées par le ministère de la santé publique. Des bulletins actualisés sur la qualité de l’air seront envoyés par l’intermédiaire de l’application Air4thai.
Le gouvernement va créer un centre de gestion durable de la pollution de l’air, présidé par le vice-premier ministre et ministre des ressources naturelles et de l’environnement, Patcharawat Wongsuwan.
Il se concentrera sur la réduction du nombre d’incendies de forêt dans 11 zones forestières conservatrices et 10 forêts nationales réservées, qui ont un mauvais bilan en matière d’incendies de forêt pendant la saison de sécheresse, a déclaré Rachata Phisitbanakorn, son vice-ministre.
Les informations sur les sources de polluants atmosphériques dans chaque zone seront envoyées aux autorités concernées afin de traiter le problème à la source, a-t-il ajouté.
Entre-temps, le Premier ministre Srettha Thavisin a déclaré au Parlement, lors du débat sur le budget fiscal, que le gouvernement s’était efforcé d’améliorer la qualité de vie de la population, ce qui devrait inclure le droit à un air pur.
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Bonjour, pourquoi parlez vous encore de Birmanie et non de Myanmar ??? Depuis 1985 le pays a été débaptisé ???? Merci de votre réponse.
Cordialement
A. Chasseriaud
Cher monsieur, La Birmanie est le nom que la diplomatie française continue d’utiliser. Nous avons donc choisi de nous en tenir à cette dénomination. Mais vous avez raison, la question que vous posez est légitime. Continuez de lire Gavroche ! Bien à vous, la rédaction