Gavroche a interrogé la députée des Français de l’étranger Anne Genetet, après sa venue à Bangkok du 10 au 12 janvier. Un entretien exclusif, sur l’Asie, la France, et Emmanuel Macron.
Quels sont vos objectifs pour 2024 ?
Accomplir ma mission de parlementaire le mieux possible. D’abord, dans le cadre de mes travaux en tant que Commissaire à la Défense et aux Forces armées. Je mène actuellement une mission d’information sur l’influence de la France dans l’OTAN. C’est là aussi un sujet de préoccupation car, avec la multiplication des conflits dits conventionnels, parmi lesquels l’Ukraine et l’Arménie dans notre circonscription, la France doit s’affirmer comme un pilier de l’OTAN. Je ferai des propositions en la matière. Dans cette même perspective, je présiderai cette année la délégation française au sein de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. C’est un espace de discussions et de prises de position des parlementaires des 31 pays membres de l’OTAN. Là aussi, la voix de la France compte.
Bien entendu, je continue mon travail pour les Français à l’étranger, notamment les entrepreneurs français à l’étranger, pour qu’ils soient mieux identifiés et reconnus. Je travaille aussi sur certains aspects de la fiscalité des Français non-résidents, fiscalité immobilière et fiscalité des entreprises domiciliées à l’étranger avec pour objectif de favoriser l’investissement en France. Sans oublier la question de la Caisse des Français à l’étranger dont on m’a beaucoup parlé, à raison, à Bangkok. Je suis inquiète au regard de la situation et du modèle économique de la CFE. Il faudra trouver des solutions très rapidement.
J’espère aussi pouvoir aller le plus possible à la rencontre de nos communautés françaises. Je dois aller au printemps au Japon et en Corée du Sud, et sans doute dans d’autres pays de l’ASEAN également.
Enfin, je compte bien lutter pied à pied contre les extrêmes et les démagogues dans l’hémicycle, en tant que vice-présidente du groupe Renaissance, et en dehors dans le cadre de la campagne des élections européennes. J’attire d’ailleurs l’attention de vos lecteurs sur la date du dimanche 9 juin 2024 : tous les Français y compris à l’étranger, seront invités à se rendre aux urnes pour élire leurs prochains députés européens. Le vote par procuration sera possible mais pas le vote par internet. Nous avons particulièrement besoin d’une Europe forte pour une France forte. Je crois que notre vision, nos valeurs et notre projet sont les plus ambitieux et les plus crédibles pour la France et l’Europe. C’est sous l’impulsion de la France que l’Europe a pu, pour la première fois de son histoire, emprunter en commun pour relancer nos économies après la pandémie Covid mais aussi acheter des vaccins anti-covid en commun pour permettre un accès équitable et simultané de tous les pays européens pour protéger tous les citoyens européens : deux grandes premières très réussies !
Quel bilan tirez-vous en général de ce début de législature parlementaire ?
Contrairement à ce que disent ou écrivent la plupart des commentateurs de la vie politique, je juge le bilan positif. D’abord parce que nous sommes parvenus à construire des majorités d’idées pour faire adopter 41 projets de lois et 6 paquets de mesures et ceci en dépit de la situation de majorité relative. Le Parlement assume donc pleinement son rôle et est plus que jamais mobilisé au service de l’intérêt général.
Ensuite parce que nous avons réussi à faire voter des lois primordiales, certes dans la douleur pour ce qui concerne les retraites ou l’immigration, mais l’essentiel c’est qu’elles puissent être mises en œuvre et appliquées. Sur ces deux thèmes, l’immobilisme aurait été la pire des choses. Il était du devoir de cette majorité de pérenniser le financement de notre système de retraites. Il était aussi du devoir de cette majorité de répondre aux attentes légitimes de la société française pour une meilleure régulation de l’immigration et une meilleure intégration, en particulier pour ceux qui travaillent et le méritent.
En plus de ces réformes indispensables, nous avons pris d’autres mesures nécessaires avec les textes sur le pouvoir d’achat (été 2022), le nucléaire (printemps 2023), l’accélération des énergies renouvelables (été 2023).
En ce qui me concerne, comme vous le savez, je suis particulièrement engagée sur les questions internationales et de défense. Nous avons voté au printemps 2023 les moyens de faire face aux menaces et aux périls – malheureusement nombreux – avec une loi de programmation militaire d’un montant inédit avec 413 milliards € engagés sur 7 ans, pour moderniser notre appareil militaire. Le budget sera alors passé de 43,9 milliards d’euros par an en 2023 à plus de 68 milliards d’euros en 2023. C’est 40% de plus que la précédente LPM qui visait à « réparer » nos armées. Nos armées compteront alors 275 000 personnels de défense et 80 000 réservistes.
Si nous investissons autant d’argent dans la défense, c’est parce que la sécurité est la première responsabilité d’un État. La responsabilité de notre génération, c’est de nous préparer. Je suis très fière d’y avoir contribué, en particulier pendant les débats comme coordinatrice politique pour la majorité présidentielle. Je note d’ailleurs que ce travail s’est déroulé dans l’écoute et le respect mutuels de toutes les parties, gouvernement, majorité et oppositions, sans agitation ni tumulte politiques et bien loin de tout spectacle médiatique. Cela montre qu’une autre façon de travailler à l’Assemblée nationale est possible. J’en suis convaincue.
Car le principal point noir de cette législature, c’est la « trumpisation » du débat public, avec l’outrance, le bruit, les « faits alternatifs », la démagogie comme seuls points de repères… La NUPES porte une lourde responsabilité dans cette dérive. Sa frange la plus modérée est dépassée par les Insoumis, dont la stratégie consiste à mettre de la conflictualité partout et tout le temps. Pendant ce temps-là, le RN ne propose absolument rien, aucune solution, aucun texte de lois sérieux et affiche une grande incohérence avec ses votes au Parlement européen sur des sujets identiques aux nôtres. Il nous appartient à nous, majorité présidentielle, d’être dans l’action et l’efficacité pour obtenir des résultats concrets et tangibles, comme nous le faisons dans le domaine économique pour l’emploi, l’attractivité, la réindustrialisation. A nous d’aller convaincre les Français que nous avons un cap et que nous le gardons en dépit d’un “tunnel” de crises !
Le président maintient qu’il réformera jusqu’au bout, quelles sont les prochaines étapes ?
Le Président de la République a en effet annoncé une série de réformes audacieuses. Celles-ci s’articulent autour de quatre axes majeurs : l’emploi et la réindustrialisation, l’ordre républicain et l’engagement, les progrès et les services publics, la transition écologique.
La promesse du plein emploi reste le cœur battant de notre politique économique. La réforme du marché du travail va s’intensifier avec une double approche : un renforcement de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, notamment par la formation professionnelle, et un durcissement des règles en cas de refus d’offres d’emploi. En outre, l’acte II de la loi PACTE, prévu pour début 2024, va simplifier le paysage entrepreneurial français, en supprimant les normes superflues et en réduisant certains délais, pour libérer l’initiative économique et encourager la réindustrialisation.
S’agissant de l’école, pour notre majorité, elle est la mère de toutes les batailles. C’est sur elle que reposent les espoirs de tous les Français pour une vie meilleure. De nombreux chantiers ont déjà été lancés pour renforcer l’éducation, notamment au niveau du primaire. Il faut maintenant reconstruire la période du secondaire. Pour rebâtir une école républicaine plus solide sur ses fondamentaux, le Président a demandé au gouvernement de renforcer l’enseignement artistique et civique. Cela s’accompagnera d’une nouvelle revalorisation du salaire des enseignants. C’est une bonne chose. Je proposerai d’ailleurs à la nouvelle Ministre – comme je l’avais fait pour Gabriel Attal – de se rendre à l’étranger pour s’inspirer des bonnes idées d’autres systèmes mais aussi pour expérimenter les solutions qui fonctionnent dans nos établissements français à l’étranger. Ils sont innovants et représentent l’excellence française. Pour renforcer la cohésion républicaine, nous envisageons aussi la généralisation du Service National Universel à tous les élèves de seconde. Bien que cela ne soit pas simple, il faudra pouvoir le proposer à nos jeunes compatriotes à l’étranger.
Dans les territoires, notamment ruraux, la qualité et la proximité des services publics seront renforcées, avec notamment un maillage fin des maisons “France services” et une valorisation accrue des agents de la fonction publique. L’accès à la santé reste un défi immense compte tenu du délai de 10 ans pour former de nouveaux médecins ; mais nous avançons en trouvant des solutions innovantes pour dégager du temps médical pour nos praticiens : moins de tâches administratives et un champ de compétences élargi pour les infirmières, les sage-femmes, les pharmaciens et les kinésithérapeutes, un peu comme cela s’observe dans certains pays anglo-saxons.
Je pense aussi que la transformation du congé parental en un congé naissance plus juste car mieux indemnisé et protecteur de la carrière professionnelle, est une excellente nouvelle. Il permettra de mieux accompagner les jeunes parents et d’éviter un trop long éloignement d’un environnement de travail.
Enfin, face à l’urgence climatique, la France reste un leader dans la lutte pour la neutralité carbone (les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 4,6 % sur les neuf premiers mois de l’année 2023). La relance du nucléaire, avec la construction de nouveaux réacteurs EPR, est une étape cruciale dans notre stratégie. Parallèlement, le soutien apporté aux régions touchées par des catastrophes naturelles récentes rappelle l’impératif de s’adapter aux conséquences, déjà bien visibles, du dérèglement climatique. Le gouvernement a d’ailleurs préparé un plan d’adaptation au dérèglement climatique pour protéger au mieux nos concitoyens les plus exposés aux risques majorés tels inondations, tempêtes, sécheresses, pics de chaleur, incendies, etc.
D’ici à 2027, nous voulons une France résolument tournée vers l’avenir, une France qui s’adapte, innove et prend des mesures concrètes pour le bien-être de tous ses citoyens en ne laissant personne au bord de la route. C’est un chemin de progrès, de solidarité et de responsabilité que nous empruntons ensemble, pour bâtir une nation forte, unie et prospère.
L’Asie reste-elle au cœur des préoccupations présidentielles ?
Oui je le crois ! Avec la stratégie Indopacifique voulue par le président Macron depuis 2018, la France a réalisé son « pivot asiatique ». J’étais d’ailleurs en Thaïlande au début du mois de janvier, où j’ai rencontré des parlementaires thaïlandais. La visite a été particulièrement appréciée et nous permet de renforcer la relation bilatérale. Par ailleurs, le président Macron renforce sa relation avec le Premier Ministre indien Narendra Modi dont il est l’invité d’honneur pour le Republic Day le 26 janvier. La France nourrit également un dialogue exigeant avec la Chine car si la France et l’Europe ont besoin de la Chine, la Chine a également besoin de nous alors même qu’elle se trouve dans un contexte économique plus difficile aujourd’hui. N’oublions pas non plus que le Président de la République s’est rendu en juillet 2023 dans le Pacifique Sud pour un déplacement inédit dans plusieurs états insulaires et est allé jusqu’en Asie centrale à l’automne, au Kazakhstan et en Ouzbekistan, pour construire de nouveaux partenariats entre autres autour des métaux rares. Pour ma part, j’ai également participé en ce mois de janvier, à la visite du premier Ministre du Cambodge en France. Je serai en Inde dans quelques jours et j’ai effectué une visite d’une semaine mi-décembre en Chine avec le groupe d’amitié parlementaire. Donc oui, la France est plus que jamais active dans le développement de ses coopérations avec l’Asie.
Le monde a basculé vers l’Asie, c’est une évidence de par la démographie, l’économie, les flux mais aussi les enjeux globaux comme les dérèglements écologiques. C’est une nécessité pour la France d’y être plus présente politiquement, diplomatiquement et économiquement. Le Chef de l’État en est parfaitement conscient et je sais l’énergie qu’il déploie pour que la voix de la France porte loin, haut et fort.
Quels vœux adressez-vous aux lecteurs de Gavroche ?
Je leur souhaite, tout “simplement”, le meilleur. Je forme le vœu qu’ils puissent continuer de vivre en paix, d’être libres, de choisir et contrôler le mieux possible leur mode de vie et leur destin, de profiter de leur famille et de leurs proches avec le plus grand bonheur possible. Bien sûr, je leur souhaite de bénéficier pleinement de la richesse de l’expérience de vie à l’étranger, qu’elle soit temporaire ou définitive. Enfin, je leur souhaite d’avoir davantage confiance en leur pays. La France est un pays exceptionnel avec un peuple unique. Il faut s’engager pour qu’il le reste et que l’Europe reste un vaste espace de liberté, de prospérité et de paix. C’est à mon échelle le combat que je mène. Alors je leur donne rendez-vous le 9 juin !
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Des précisions s’imposent concernant la création de l’Otan. Que la France de 4ème République ait joué un rôle important certes mais surtout plus original et déterminant par la suite. L’une des données est le rôle joué par un gaullisme d’opposition d’abord et de gouvernement ensuite. L’épisode Sarkosy a mis fin à cette originalité. Que la France éprouve le besoin de s'”affirmer” peut se comprendre. Surtout dans la perspective trumpienne plausible d’un “retrait” de l’allié américain. L’ouvrage traduit d”Irwin Wall (et non W-V-alls !)’ :l’influence américaine sur la politique française, 1945-1954″, Ed Balland, 1989, 515 pages (avec compte rendu de Max Jean ZINS dans la revue “Persée”, année 1989, accessible sur internet) est surtout intéressant pour ses aspects inédits sur le rôle de l’OTAN dans la guerre d’Algérie après la guerre d’Indochine (pour laquelle la France fait directement appel à l’aide de l’OTAN, sans succès). De même Michael M Harrisson, “the reluctant Ally : France and Atlantic Security” John Hopkins University Press, 1981 également l’article de Jenny RAFLIF “la 4ème République et l’OTAN : fidélité à l’alliance ou revendications nationales ?” in “Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin”, 2009 : 2 consultable sur le site CAIRN et internet.
OTAN : la France n’a pas besoin de “s’affirmer”; c’est elle qui a fonde l’OTAN, avec la Grande-Bretagne, il est vrai ; l’historien américain Walls, spécialiste des relations franco-américaines, considère la création comme un succès diplomatique français.
Majorité présidentielle : un grand merci à Mme Borne, qui ayant posé 23 fois la question de confiance, a reçu 23 fois la confiance de la représentation nationale, ce qui prouve sa compétence et son énergie.
Cependant, il a plu a M. le Président de la République de nommer un nouveau gouvernement ; celui-ci n’a pas eu le temps, à ce jour, de démontrer ses qualités, qui ne font aucun doute, puisqu’il a la confiance du Président de la République.
Oui, une femme qui ment comme elle respire, elle ne répond pas aux e-mails, pas plus que Macron, ou madame, alors ils iront voter pour moi, les 15 000 euros qu’elle touche par mois, ne sont pas justifiés, donc “acte”
Lors de la visite de Madame Genetet à Bangkok, la discussion, à laquelle j’ai assisté, a essentiellement porté sur la CFE et la situation très difficile dans laquelle se trouvent nombre d’expatriés surtout retraités. Sans remettre en cause l’empathie verbale dont la députée a su faire preuve, il m’est apparu qu’elle n’a pu que déplorer son impuissance. J’en étais malade, mais, malheureusement, cette maladie n’entrait pas dans son champ de compétences. Ses quelques déclarations sur l’Ukraine et la nécessité d’une mobilisation, indispensable, européenne et que j’approuve ne m’ont pas vraiment convaincu…
Sur l’école dont il est question dans cette interview, je partage le projet pour une école républicaine mais la rebâtir ! Cela signifie qu’elle a été détruite. La Macronie est en charge de cette école depuis plus de 6 ans et que n’a t-elle fait ? La situation a des précédents dont le fameux épisode de “dégraissage du mammouth” (1997). La nomination de l’actuelle ministre sur un tiers temps, que semble ignorer Madame Genetet, ne va pas dans le bon sens. Mais surtout cette ministre, prenant à témoin la France entière, exhorte de suivre son exemple : mettre ses enfants dans une école privée payante. Mais pas n’importe laquelle… Il faut dire que cette école avec quelques autres, publiques d’ailleurs, des 6ème et 5ème arrondissements de Paris partage la même situation et le même “entre-soi” : la culture de l’élitisme social, dans une forme de “séparatisme”. La ministre, dans un interview mémorable évoque une situation catastrophique de l’enseignement public et, sans bien avoir pris conscience de la situation dans laquelle elle était, devant l’ancien ministre en charge de celui-ci il y a quelques heures encore. Les heures non assurées, un “paquet d’heures”, sont désignées comme l’un des problèmes clés du public et ont justifié la raison du choix personnel de la ministre. L’enquête, si elle n’est pas démentie, à montré que dans son cas c’était un mensonge. Le retrait de l’enfant de la ministre n’aurait pas été motivé par un absentéisme dans l’établissement déserté mais par le contournement d’un refus d’inscription dans le niveau supérieur, l’enfant n’ayant pas, selon la règlementation en vigueur, l’âge requis. Ce qui tendrait à accréditer l’idée que triche et mensonge sont des qualités pour faire de la politique. Que l’absentéisme soit patent dans le secteur public est bien connu mais encore faut-il dissiper l’ambiguïté. Faut-il l’imputer aux enseignants ou à l’organisation ? Celle-ci, depuis la guerre au mammouth, ne cesse de rogner sur les budgets et les recrutements de qualité. Ce n’est pas en recrutant des contractuels-sous-payés-par internet que l’on va remédier à la situation. Ces recrutements ne permettent d’ailleurs pas de remplir la promesse d’un enseignant par classe. Aucun uniforme obligatoire ne pourra régler la situation. Aucune raison de modifier une telle situation puisque nos ministres de l’éducation successifs ne sont pas concernés par la situation. Stanislas et AOC en sont l’expression. La lecture d’un article du journal Le Monde du 18/1/2024 : “De l’école alsacienne à Saint-Jean-de-Passy, ces lycées parisiens privés très bien dotés par rapport au public” fait la lumière sur la situation. Mais allant de Charybde en Scylla AOC aggrave son cas, le Huffington post du 21/01/2023 nous révèle la ènieme pratique de contournement à laquelle se livre nos élites. La ministre contourne le dispositif parcoursup mis en place par son ministère (Blanquer) pour favoriser une meilleure égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur et mettre fin à un détestable tirage au sort pour les “filières encombrées” (celles dans lesquelles on ne met pas de nouveaux moyens). A Stanislas, d’après le journal cité, le contournement ne se limite pas à l’accès alors que l’école publique doit respecter les règles établies (comme sauter une classe) mais à l’évitement des règles de parcourssup. Celles-ci imposent aux candidats à l’université ou classes supérieures d’émettre plusieurs vœux qui sont analysés par un logiciel dont les algorithmes sont d’ailleurs opaques. A Stan, il est préconisé de ne faire qu’un vœu, Stan, dont l’acceptation est d’avance garantie. On ne dit pas si cette pratique est garantie par une rémunération occulte. Les autres vœux sont examinés en second lieu ou écartés d’office. Il est important d’insister sur le fait que formation est payante et bien supérieure aux formations identiques dans le public. L’effet de tri social est radical : Habiter rue Stanislas, entrer à Stanislas et faire sa prépa à Stanislas. AOC n’aurait pas dérogé à la règle de stan. Pendant ce temps, le commun des mortels fera 16 vœux (c’est la moyenne observée), obtiendra, s’il a de la chance et souvent après une attente interminable et un résultat incertain, une affectation à 500 km de son domicile, dans une filière non choisie ou choisie par défaut. Résultat : renoncement ou échec ou abandon. Le résultat final est un contournement de parcourssup pour l’enseignement privé payant, de qualité variable et souvent médiocre qui ne cesse de proliférer mais à quel prix… C’est cette politique qui est à l’œuvre depuis 2017 et la nomination de l’actuelle ministre semble bien être dans la bonne situation pour poursuivre la même politique.
Une vraie macroniste : totalement incompétente et fière d’elle -même !
Le même discours creux que son maître ! Une absence de visions, d’idées et de projets pour la France et les français, mais beaucoup d’attention pour les étrangers qu’ils soient ukrainiens ou africains !
On se reverra aux prochaines élections ….
Ben oui ! Elle a été élue, je dis bien élue, sur la liste “ensemble, majorité présidentielle” et donc travaille pour faire adopter les idées et propositions du président. Cela vous étonne ?
Elle ne pas quand même pas bosser pour les idées de LFI ou Reconquête. Et aux prochaines élections, et bien on verra.
Tout à fait, à moi elle m’a fait un enfant dans le dos, avec son acolyte Hugues ZARKA, elle ment comme elle respire. Nous avons chassé Mariani, qui s’occupait bien de nous, à elle nous lui avons fait confiance en 2017 ; Elle nous a trahie, pour la CFE, et vous votez encore pour elle, décidément, je ne vous comprends pas, vous êtes “cocus, et vous lui payez a boire”, pour moi, elle n’aura pas ma voix, une malhonnête, et une menteuse, rien à faire de nous et de la CFE.