Le ministère du Commerce thaïlandais a sonné l’alerte : les pantalons à motifs d’éléphants fabriqués en Chine envahissent le marché thaïlandais, menaçant l’industrie textile nationale et l’un des symboles les plus emblématiques du pays.
C’est sur la page Facebook “Luijeen” que le pot aux roses a été découvert. Des pantalons d’éléphant, vendus à des prix défiant toute concurrence sur les plateformes chinoises, inondent le marché thaïlandais, fragilisant les fabricants locaux.
Un prix imbattable, une qualité discutable
Le prix de gros de ces pantalons chinois est d’environ 30 bahts, soit dix fois moins cher que les prix pratiqués en Thaïlande. Vendus à partir de 65 bahts pour les shorts et 75 bahts pour les pantalons, ils attirent les consommateurs à la recherche de bonnes affaires.
Un appel à la riposte
Face à cette invasion de contrefaçons, les grossistes et détaillants thaïlandais se mobilisent. Ils exhortent le gouvernement à prendre des mesures pour protéger l’industrie nationale et le patrimoine culturel du pays.
Le Premier ministre Srettha Thavisin prend la situation au sérieux. Il a déclaré que cette affaire met en lumière la nécessité de renforcer la protection des droits d’auteur en Thaïlande.
“De petites affaires comme celle des pantalons d’éléphant [fabriqués en Chine] montrent bien à quel point nous devons accélérer nos efforts de protection [des droits d’auteur]”, a déclaré Srettha.
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