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THAÏLANDE – POLITIQUE : Thaksin et le délit de lèse majesté : l’enquête se poursuit

Date de publication : 19/02/2024
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Thaksin lèse majesté

 

Les procureurs thaïlandais ont déclaré lundi qu’un complément d’enquête était nécessaire pour décider si l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra devait être jugé pour avoir diffamé la monarchie, un jour seulement après qu’il a été libéré d’une peine de prison qu’il purgeait dans un hôpital pour d’autres chefs d’inculpation.

 

L’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra s’est présenté ce matin au Bureau du procureur général (OAG) pour son affaire de lèse-majesté et a été libéré sous caution après le paiement de 500 000 bahts.

 

Thaksin n’a pas été immédiatement arrêté pour lèse-majesté lorsqu’il a été libéré sous condition pour son affaire de corruption hier, car il a été libéré sous caution, jurant qu’il comparaîtrait lorsqu’il serait convoqué sans aucune autre garantie, ce qu’il a fait aujourd’hui.

 

Thaksin faisait l’objet d’un mandat d’arrêt en suspens pour son affaire de lèse-majesté à son retour en Thaïlande, et il a été officiellement informé de cette accusation en janvier.

 

Aujourd’hui, le procureur général Amnat Jedcharoenruk a déclaré que le bureau du procureur général avait besoin de plus de temps pour interroger des témoins supplémentaires et a décidé d’autoriser la libération temporaire de Thaksin.

 

Une autre convocation est prévue pour le 10 avril, au cours de laquelle le procureur général déterminera s’il convient d’inculper formellement Thaksin, d’abandonner l’affaire ou de demander un délai supplémentaire pour l’enquête.

 

L’armée avait accusé Thaksin de lèse-majesté sur la base de ses commentaires de 2014, impliquant l’implication du Conseil privé dans le coup d’État de 2014 et la création de la précédente junte, le Conseil national pour la paix et l’ordre.

 

Le bureau du procureur général avait annoncé au début du mois qu’il avait relancé une enquête visant à déterminer si Thaksin avait violé, il y a près de neuf ans, la loi interdisant de diffamer le monarque, un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnement.

 

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