Les millionnaires birmans sont devenus les acteurs inattendus du marché immobilier de luxe en Thaïlande, dépassant même les acheteurs chinois et russes.

Selon le géant de l’immobilier Colliers, les acheteurs fortunés birmans se sont emparés de propriétés luxueuses dans les paysages urbains dynamiques de la Thaïlande, devenant ainsi les nouveaux chouchous du secteur immobilier du pays.

Karlo Pobre, directeur général adjoint de Colliers, a révélé les chiffres dévoilés par le Centre d’information immobilière (REIC) de la Banque gouvernementale du logement.

Les données du REIC indiquent que les ressortissants birmans ont dépensé la somme de 2,25 milliards de bahts en propriétés thaïlandaises l’année dernière, se hissant ainsi à la troisième place des plus gros acheteurs étrangers, juste derrière les omniprésents Chinois et Russes.

En examinant de plus près les spécificités, Pobre a révélé que l’élite birmane privilégie les luxueux condominiums dans des emplacements de premier choix à Bangkok, avec des prix allant de 10 à 20 millions de bahts.

Les quartiers huppés tels que Sukhumvit, Phrom Phong et Asoke sont particulièrement en vogue, car ils offrent une proximité avec des commodités essentielles comme les hôpitaux, les écoles internationales et les galeries marchandes haut de gamme.

Les acheteurs birmans de niveau intermédiaire se concentrent sur les condominiums dont le prix se situe entre 5 et 10 millions de bahts dans les zones Aree et Phaya Thai de Bangkok, situées stratégiquement le long des lignes BTS/MRT.

Au-delà de l’agitation de Bangkok, l’élite birmane se tourne également vers les somptueuses villas avec piscine de Phuket, notamment dans les zones convoitées de Laguna et de Bang Thao. Des unités dépassant les 40 millions de bahts sont achetées, même avant leur achèvement, ce qui témoigne de l’appétit insatiable des super-riches de la Birmanie.

Dans le même temps, dans les paysages sereins de Chiang Mai, les acheteurs birmans s’emparent de maisons individuelles d’une valeur de 20 à 30 millions de bahts, les envisageant comme des retraites idylliques pour les vacances en famille. Des districts populaires tels que San Kamphaeng et Hang Dong connaissent un regain d’intérêt, les riches Birmans recherchant le charme tranquille de la ville, qui rappelle leur pays d’origine.

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