Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, nous livre sa vision de la France et de l’Europe sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner. Ou consulter sa lettre d’information Republick.
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Je veux y croire. Nous voulons tous y croire. Voilà, enfin, Paris et sa banlieue nord réconciliés avec les Jeux olympiques et paralympiques ! Il était temps. Car même si le Village des athlètes vient d’être inauguré et salué (pour son chantier livré presque à l’heure et dans les clous budgétaires), tout reste à faire côté marketing et enthousiasme populaire. Qui peut aujourd’hui, en débarquant dans la capitale française, savoir que celle-ci sera, à partir du 26 juillet, le centre de la planète sport ? Merci de me renseigner, car moi, de gare en aéroport, je ne vois rien – ou presque. Paris est encore loin d’avoir la forme olympique, c’est le moins qu’on puisse dire.
Je veux y croire parce qu’il en va de la santé de la France et des Français. Je ne fais pas partie des fans de ces JO dont je pense que le pays, l’un des plus visités au monde, aurait pu sans dommages faire l’économie. Si une votation sur le sujet avait eu lieu, comme en Suisse, j’aurais à coup sûr voté contre. Mais regardons les choses en face : des Jeux ratés, cet été, seraient une très mauvaise nouvelle pour tous. Les Parisiens, râleurs éternels, brandiraient encore plus leur colère en étendard. Et tout ce que le pays compte d’esprits chagrins en profiterait pour surfer sur son déclin inéluctable. Je préfère aux mirages la vérité des faits. Si la France d’Emmanuel Macron – et oui, tout remonte au président ici – prouve qu’elle est capable d’organiser des JO d’anthologie, alors nous respirerons tous un peu mieux.
On parie sur Paris, et on placarde l’affiche des JO qui a été dévoilée ce lundi ?
Bonne lecture, et n’oubliez pas de sauter en l’air !
(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)
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Pas fan notre édito ? C’était sans doute dans l’ignorance de la dernière trouvaille de Brigitte qui aurait convaincu son époux de président, marri on ne sait, de jeter son dévolu sur l’interprète de djadja qui ouvrira le bal de sa voix enflammée… “Quand tu me prends dans tes bras, Qu’il me parle tout bas, Je vois la vie en rose, etc. Suspense : se jettera t-il, à l’issue du premier couplet, dans la seine ? Seul ? Espérons que le BlicK sera parmi les invités…