La dissonance croissante entre la rhétorique positive et la dure réalité des relations entre la Chine et l’Occident a été mise en évidence aux États-Unis et en Australie. Et ce, pendant la visite à Pékin du Chancelier allemand Scholz et à quelques semaines de la visite en France du président chinois Xi Jinping.

Les ministres de la défense américain et chinois ont tenu leur premier entretien en 18 mois avant que le secrétaire d’État américain ne se rende à Pékin. Par ailleurs, l’Australie a connu une amélioration apparente de ses relations avec la Chine ces derniers mois, après une période de relations tendues.

Cependant, le président américain Joe Biden a annoncé son intention de tripler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium chinois. Parallèlement, une commission du Congrès a accusé Pékin de subventionner la production de médicaments contribuant à la crise des opioïdes aux États-Unis. De son côté, Canberra a dévoilé une nouvelle stratégie de défense nationale, critiquant les “tactiques coercitives” de Pékin.

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