Amis lecteurs de Gavroche, quel plaisir d’avoir lu vos nombreuses réactions après notre éditorial du lundi 22 avril. Vous aimez Gavroche. Tant mieux. Car nous vous aimons aussi, de tout cœur. Et lorsque vous nous faites des reproches, on publie aussi… Voici quelques extraits du courrier reçu à la rédaction. Bonne lecture !
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Personnellement je trouve que vos contenus ont du poids et en real time avec les actualités. Continuez ainsi car on ne peut pas plaire à tout le monde. Bon vent.
JC
Hélas Didier l’embrouille n’a pas le talent de Antoine De Caunes, le pauvre est totalement à côté de la plaque. Oui votre news est bien de notre époque. Oui gavroche est un bon TITI qui nous aide lors de nos passage en Thaïlande. Oui vos informations sont pertinentes. Continuez ne changez rien vous êtes bien dans l’air du temps. Je vis à Patong sur Phuket Island 6 mois de l’année depuis plus de 20 ans et j’aime vos informations. Encore merci pour votre travail… changez rien.
Bien cordialement
Phillip L
Non, ce n’est pas une très bonne remarque et Gavroche a tort de attacher une importance excessive. Moi aussi je connais Gavroche depuis 1998, je regrette l’édition papier, et je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’écrit Gavroche ; et alors ? Les Français de Thaïlande ont besoin d’un trait d’union, et Gavroche le fait bien. Continuez.
J’ai lu vos commentaires au sujet de ce c…..d (Didier) qui s’exprime sur votre journal. Personnellement, je le lis au Vietnam ou je réside,et je trouve que ce journal gratuit numérique est BIEN ! En outre, j’apprécie beaucoup les analyses de Richard Werly que l’on peut voir sur TV5 monde.
Dans nos communautés françaises il y a toujours de mauvais coucheurs aigris franchouillards : à ignorer. Ce monsieur n’a qu’à être le mécène de votre journal s’il veut une amélioration ?
Bien à vous
Jean-Paul T
Merci pour votre travail toujours très intéressant.
Très éclairant ! Bravo à Chango. Merci pour sa fidélité !
Caroline
Bravo pour vos rubriques et sujets traités sur l’actualité de la Thaïlande ou de la France. Merci pour la qualité de vos commentaires jamais ennuyeux. Je vis à Lyon en France et j’espère bien venir début 2025 passer 3 ou 4 mois au pays du sourire. La douceur des thaïs me manque, nous vivons en France des moments dont nous ne sommes pas fiers. Quelle décadence.
Je suis aussi un lecteur du Vietnam. Si tous les articles ne m’intéressent pas, de plus nombreux m’intéressent et permettent d’avoir une idée plus régionale de ce qui peut intéresser les francophones. Comprendre ce qui se passe en Thaïlande et ailleurs dans l’Asean donc y compris les faits divers peut m’aider à mieux comprendre le Vietnam.
Parmi ceux qui ne m’intéressent pas, il y a ceux relatifs à la politique française car, personnellement, j’ai d’autres moyens de la suivre mais ce n’est pas nécessairement le cas de tous et quoi qu’il en soit lorsque l’on vit loin il y a toujours une forme de détachement ou de relativité sur ce qui se passe en France.
Autrement dit, j’apprécie votre travail qu’il m’arrive de partager sur des groupes orientés Vietnam comme celui sur le prix du visa cambodgien.
À noter, pour l’anecdote, que je l’ai aussi poussé à une personne qui venait d’indiquer avoir payé 40 USD. En fait, pour ce qui la concerne les 10 USD de plus sont une “prestation de services”. Après avoir passé la frontière vietnamienne, une personne se rend pour elle à la police des frontière cambodgienne, obtient le visa, le tampon d’entrée et celui de sortie. Ainsi la personne, reste au frais et boit une boisson fraîche, non incluse dans la prestation, pendant que quelqu’un effectue la démarche pour elle (information recueillie hier 22/04/24).
Un conseil pour Didier C., expat. francophone : la lecture conseillée par Monsieur Voicu : “Asia after Europe: Imaginng a continent in the long twentieth century” de Sagata Bose, Betkong Press, Harward University Press, 20234, 288 pages. qu’il nous éclaire quand Quand il aura compris les nuances entre “asiatism” et “asianism” dont le chef de file serait la Chine, à la pointe d’un universalisme non occidental et non colonial. C’est ce qu’on peut-on lire dans le court résumé de Mr Voicu… vraiment ? : Tibet, Cachemir, Taïwan, Vietnam, Mer de chine du sud et orientale… Qu’en disent la Corée du Sud, le Japon, Les Philippines, Le Vietnam, L’Indonésie sans parler de la Nouvelle Zélande, l’Australie et l’Inde. Un impérialisme revanchard moteur du nouvel humanisme universel ? Quoi de neuf ? Revanchard ?
Un point concernant les édito de R. Werly ; il n’ont pas pour objet d’informer sur tel ou tel point d’actualité mais d’exprimer le point de vue d’un helvète sur un sujet qui, souvent, exaspère le citoyen de Genève. C’est le point de vue d’ailleurs et souvent les obsessions d’un helvète sur la France et les Français qui éclairent l’incompréhension réciproque de deux voisins… Dans l’attente fébrile de l’édito Werly… et de sa discothèque…
Gavroche Thaïlande me satisfait pleinement !
J’attends toujours avec impatience la newsletter du lundi … Alex D
Depuis la disparition du format papier il n’est plus possible de passer une annonce !
Gaël J
A force de avec ou sans, vous disparaitrez.
Ne changez rien ! Vous êtes le seul site thaïlandais de qualité avec Thailandee.com. Impossible de ne pas croiser de grincheux sur les RS; si un de vos articles ne m’intéresse pas, je zappe, il y en aura bien d’autres.
Michel G
Moi J’aime bien Gavroche.
Gavroche est non seulement utile mais indispensable.
Il permet aux personnes de sensibilité de gauche de voir l’actualité du sud-est asiatique traitée selon le prisme qui leur convient.
Votant à droite, je lis pourtant Gavroche avec un plaisir rafraichissant, m’amusant à discerner dans la plupart des articles la ligne politique qui les sous-tendent.
L’Europe des années 50 n’avait pas encore entamé son chemin commun. La communauté de défense un temps imaginée céda sous les coups des gaullistes et des communistes. Il fallut attendre 1957 pour qu’elle se releva sur le mode de la coopération et essentiellement dans l’ordre économique, reconstruction obligeant. C’était l’époque où la voix d’or d’André Dassary commençait a faiblir face aux yé-yé envahissant… Le ténor à la voie d’or en a séduit plus d’une et d’un et encore aujourd’hui et au delà des frontières, au fond des alpages helvétiques. R. Werly vient de nous procurer le bonheur de reprendre un peu de café d’orge dans lequel nous pouvons tremper la fameuse madeleine des souvenirs. Dassary fût un ténor doté d’un organe vocal puissant, un timbre viril, un physique, une allure fière et élégante d’un enfant du pays basque que sut repérer Danielle Darrieux. Un patrimoine musical que notre bon éditorialiste nous remet en tête pour ceux d’entre nous nous qui sommes presque des centenaires. Des chansons telles que “Ramuntchoo”, 600 chansons. 3 coffrets de CD consacrés à l’opérette en 2009. Les postes de TSF à lampes diffusaient la voie d’or avec Francis Lopez, Fernandel, Édith Piaf, Patachou, Robert Lamoureux, Juliette Gréco, Bing Crosby, Maurice Chevalier, Vincent Scotto, Tino Rossi. Dans la période troublée qui suivit l’invasion allemande, les Français, dans leur majorité, ne sachant plus à quel saint se vouer, et voyant dans l’homme au képi à feuille de chêne et à la moustache enneigée un recours se mirent à chanter avec Dassary : Maréchal nous voila !… La marseillaise va bientôt être oubliée et remise aux accessoires : “Une flamme sacrée/Monte du sol natal/Et la France enivrée/Te salue Maréchal/ Tous les enfants t’aiment/Et vénèrent les ans / A ton appel suprême/ Ont répondu présent… etc. Une phrase célèbre dit que l’histoire se répète toujours deux fois, la première comme tragédie, la seconde comme farce… à moins que, comme la première, la seconde ne soit aussi tragique. Si la France a une histoire glorieuse, elle est aussi tragique. Marion … Nous voila ! Maréchal nous voilà/ Tu nous a redonné l’espérance/ La patrie renaîtra/ Maréchal, Maréchal, nous voila… En 1958, ce fut… général ! Nous voilà… Et pour enrichir le panthéon musical de R. Werly : “Le bon berger” de Jean Guidoni : “tous les enfants de France ont un second papy… couronné d’espérance et de chêne au képi…”
Le compte rendu de Mr Voicu me laisse très perplexe et, faute d’avoir pu lire le livre dont il fait le compte-rendu, je m’en tiendrais à ses commentaires. Le propos met en exergue le rôle de l’Asie comme moteur majeur d’une reconstruction des relations internationales à venir. “L’Asie du futur”… Deux vocables sont mis en avant, “asiatisme” et “asianisme” pour caractériser la dynamique de cette construction qui serait à l’œuvre ou qu’on souhaite être à l’œuvre (l’hésitation est grande). L’accent mis sur des aspects purement culturels et non économiques ne sont pas vraiment explicités sauf à les différencier de ce qu’on qualifiait encore récemment, les valeurs asiatiques mais remisées, dans le commentaire, aux vielles lunes rhétoriques considérées comme reposant sur de “fausses culturelles”. De nouvelles valeurs communes que recouvrent les deux expressions phares et floues, seraient en voie d’émergence. Quand on cherche à savoir ce qu’elles auraient de nouveau et en quoi elles forgeraient une dynamique commune à une “Asie” jamais définie on est à la peine. L’unité de l’Asie en tant qu’ensemble géographique identifié est d’ailleurs discuté voire contesté mais son unité est loin d’être sa caractéristique comme l’est l’Europe (plus ou moins définie géographiquement) ou l’occident (géographiquement différencié) et en dépit de leurs différences voir de leurs fractures. D’abord des références culturelles communes héritées de la civilisation chrétienne laïcisée et donc un universalisme de “toxique” qualifié dans le compte-rendu d’impérialiste et colonial opposé à un autre universalisme dont les caractéristiques ne semblent pas différentes sauf à affirmer qu’il le serait, “généreux” et non “arrogant”, un universalisme retourné, purifié… Ensuite un modèle commun de développement économique que l’ensemble des pays sur la planète partage dans un phénomène de mondialisation. C’est l’accès au partage qui semble faire problème actuellement et produire notamment l’opposition entre le “Sud-Global” et l’”Occident Collectif”. Caractériser l’Asie comme un continent, encore faudrait-il déterminer des frontières mais y adjoindre le terme de “pluralisé” montre bien l’hétérogénéité de ce qu’on veut comprendre comme une unité. Qu’est qui fait commun actuellement entre le Japon et la Chine, entre celle-ci et l’Inde pour ne prendre que ces deux cas ? Des valeurs communes ? Des intérêts économiques, politiques et stratégiques communs ? La réflexion pourrait avoir un sens dans le cadre de la construction d’un “Sud-Global” dont l’ambition est de restructurer les rapports de pouvoirs dans les relations internationales et au sein des institutions internationales (FMI, ONU, Conseil de sécurité etc.). Le compte rendu n’en fait pas état. Il laisse de côté l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Amérique Latine comme si l’Asie mais une Asie hypostasiée avait vocation au leadership des nouvelles valeurs et à l’initiative seule d’un nouveau monde. Ce schéma semble reprendre les initiatives et la rhétorique de l’antique conférence de Bandung et la notion d’alignement des années 50. Les choses avaient déjà évolué depuis avec le discours de Houari Bomédienne à l’ONU en avril 1974 appelant à une révolution des rapports Nord-Sud. Le discours choc suit de près les chocs pétroliers des années 1973 et suivantes qui ont représenté une tentative de rééquilibrage des relations internationales au profit de certains pays pétroliers mais non aboutie pour une grande partie des pays du sud d’alors, d’Afrique essentiellement. Giscard réunira une conférence Nord-Sud en Mars 1975, l’exercice sera renouvelé à Cancun en octobre 1981 sans que les logiciels de la domination du nord (des nords) soit remise en cause. Un augmentation peu substantielle de l’aide au développement sera concédée mais pas de remise des dettes… La guerre russo-ukrainienne de 2022 à exprimé le signal de volontés de nouveaux rééquilibrages des puissances après 60 ans des indépendances. Leur refus massif de sanctionner la Russie tout en sanctionnant son annexion de l’Ukraine est clair. Il exprime la volonté pour les pays du sud de se dissocier si ce n’est de s’opposer des positions occidentales. Si L’Asie a l’ambition de rééquilibrer les rapports entre puissances elle n’est pas seule et elle en concurrence avec la Russie, deux puissances du “sud global” mais du Nord, l’asiatisme de la première étant particulier et sans doute non partagé par Moscou. La Chine dans cet attelage espère, en tant que puissance montante et à vocation dominante, assurer une hégémonie sur la première comme sur les pays proches au risque d’exercer un impérialisme revanchard. Une Chine renouant avec son ADN, Empire du Milieu ayant vocation régenter les pays environnants et les soumettre à sa puissance, tout comme la Russie avec l’Ukraine, la Biélorussie (la novorussia) voir au delà. La puissance économique de l’acteur chinois ne peut suffire à “homogénéiser”, “unifier” un espace fût-il asiatique que l’on voudrait caractériser par des valeurs universelles communes. Un asiatisme “globi boulga”, réunissant dans la centrifugeuse asiatiste, le Bouddhisme, l’Hindouisme, le Confusianisme, le shintoïsme, le christianisme dans ses versions évangéliques, l’islam ? Un melting-pot unifié par les routes de la soie ? Une expérience déjà tentée et d’ailleurs réussie par l’occident et actuellement mise en cause et rejetée. Et si dans le bain asiatique on met l’Inde, l’”asiatisme” risque de se trouver réduit à son plus petit dénominateur commun. Mais lequel si l’on ne tient pas compte d’autres éléments comme l’organisation des BRICS qui tente de réaliser une forme d’unité, ou du moins d’union, au risque de leurs divisions au fur et à mesure de leur extension comme cela est le cas depuis le 1er janvier 2024. Loin de partager l’analyse que notre commentateur qualifié de perspicace et convaincante sur un “siècle asiatique” qui ignorerait l’Amérique du nord, l’Europe, l’Amérique du sud, l’Afrique, le Moyen-Orient…
Michel Hermann est un observateur sagace. Il croque la vie avec gourmandise et humour. Ses poèmes nous offrent chaque semaine de bien jolies balades en Thaïlande.
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