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THAÏLANDE – POLITIQUE : Le délit de « lèse majesté » est il encore admissible dans le royaume ?

Date de publication : 16/05/2024
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Le Club des correspondants étrangers de Thaïlande

 

C’est la question posée par le communiqué du Foreign Correspondent Club of Thaïland, auquel la rédaction de Gavroche s’associe pleinement.

 

Le Club des correspondants étrangers de Thaïlande (FCCT) a exprimé ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Netiporn « Bung » Sanesangkhom, militante politique décédée mardi 14 mai.

 

Dans un communiqué, le FCCT a indiqué que Netiporn faisait face à sept accusations en raison de ses activités politiques, dont deux affaires de lèse-majesté. Ils ont précisé qu’elle avait entamé une grève de la faim pour protester contre la loi sur le lèse-majesté et contre le refus fréquent de libération sous caution des accusés. Âgée de 28 ans, Netiporn est la première personne à mourir en détention depuis la montée des manifestations à grande échelle il y a quatre ans. Elle fait partie des plus de 270 personnes inculpées de lèse-majesté depuis cette période.

 

Le FCCT a souligné que la loi sur le lèse-majesté constitue une « grave atteinte aux droits à la liberté d’expression », empêchant les Thaïlandais de discuter ouvertement de l’une des institutions les plus importantes du pays. Ils ont ajouté que les interprétations larges de ce qui constitue une diffamation royale rendent difficile le travail des journalistes, qui craignent d’enfreindre la loi en couvrant la Thaïlande. Selon le FCCT, la perte de la vie d’une jeune femme en raison de cette loi devrait préoccuper tout le monde.

 

De son coté, le Premier ministre Srettha Thavisin (arrivé en France jeudi 16 mai) a présenté ses condoléances à la famille de Netiporn « Bung Thaluwang » Sanesangkhom. Interrogé sur les appels à la libération des jeunes militants incarcérés et leur droit à la libération sous caution, Srettha a indiqué que le ministre de la Justice, Tawee Sodsong, avait pris note de cette demande.

 

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