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ASIE – EUROPE : La bataille des voitures électriques commence selon Asialyst

Date de publication : 18/06/2024
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Chine Union européenne

 

L’excellent site d’analyses asiatiques Asialyst vient de publier un texte d’Hubert Testard sur le choc économique annoncé entre l’Europe et la Chine sur les voitures électriques.

 

En voici un extrait.

 

Ursula Von der Leyen n’a pas flanché en dépit de l’opposition allemande. Ce jeudi 13 juin, la Commission européenne a annoncé son intention de surtaxer les importations de voitures électriques chinoises à hauteur de 17 à 38 % à partir du 4 juillet prochain. Cette décision va diminuer les risques d’une guerre des prix sur le marché européen, mais elle n’empêchera pas les marques chinoises de poursuivre leur offensive. La Chine va probablement appliquer des mesures de rétorsion, avec pour cibles possibles les exportations européennes dans l’aéronautique, les vins et spiritueux ou le porc. Une négociation à la fois interne entre Européens, et avec Pékin, est lancée jusqu’à l’imposition de droits définitifs dans quatre mois. Les constructeurs chinois vont par ailleurs accélérer leurs investissements en Europe ou dans sa périphérie (Maroc, Turquie) pour contourner les sanctions commerciales, comme l’avaient fait avant eux les constructeurs sud-coréens et japonais.

 

La Commission européenne était très attendue sur cette enquête anti-subventions concernant les voitures électriques chinoises. Sa capacité à agir pour défendre les intérêts européens face aux risques de concurrence déloyale restait à démontrer face à l’ADN libre-échangiste qui caractérise depuis toujours sa politique commerciale. Sa présidente Ursula Von der Leyen est allemande et engagée dans une campagne difficile pour sa réélection à la tête de la Commission, qui nécessite un soutien actif de l’Allemagne.

 

La Commission européenne et sa présidente ont pris le risque calculé de sanctions relativement élevées à l’aune des pratiques habituelles de Bruxelles, avec des droits additionnels allant de 17,4 % pour BYD à 38,1 % pour SAIC, et une moyenne de 21 % pour les constructeurs ayant coopéré à l’enquête menée au cours des derniers mois. Des ajustements sont encore possibles avant et après le 4 juillet, jusqu’à l’imposition de droits définitifs par un vote des États-membres début novembre.

 

L’intégralité est à retrouver sur le site d’Asialyst ici.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Ce type “d’analyse” est insupportable, car il est bien connu, y compris par les ingénieurs Le Floch Prigent et Proglio, que nous ne savons pas “stocker” l’électricité. Le véhicule électrique est une aberration, et il faut vraiment avoir fait l’ENA pour affirmer qu’on peut faire un “plein” d’électricité.

    À cette hérésie s’ajoute l’hypocrisie : on trouve acceptable de faire rouler des camions de 44 tonnes fonctionnant au diesel, reposant sur 22 roues, dangereux et polluants, alors que la SNCF sait faire circuler des trains de fret à 200 km/h depuis 20 ans.

    Et enfin on n’a pas besoin de la Chine pour utiliser électricité dans les transports ; on sait en France faire des camions de 7 tonnes qui sont parfaits pour le porte-à-porte et les services publics. On peut encore voir la publicité des Camions SOVEL sur internet.
    Comme dirait l’autre, il faut sortir de l’empire maastrichien et de la Ve République (c’est la même chose).

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