Une enquête vidéo d’Eiman Cazé pour Gavroche.
Vendue par les tours opérateurs comme un véritable paradis, la Thaïlande fait rêver. Et elle a de quoi : cocotiers, sable blanc, eau bleu turquoise. Bref, difficile de ne pas tomber amoureux de ses plages paradisiaques.
Pourtant, une fois sur place, on se rend vite compte que la carte postale ne colle pas exactement à la réalité. Un détail loin d’être anodin gâche très souvent le paysage : le plastique. Que vous soyez touriste ou expatrié, impossible de ne pas voir les bouteilles, les emballages et autres déchets très souvent en plastique qui s’échouent par millier sur les plages.
Une situation qui est loin d’être surprenante. En moyenne, en Thaïlande 9000 tonnes de déchets finissent dans la mer. D’ailleurs, le royaume est dans le top 10 des pays qui rejettent le plus de plastiques dans l’océan.
En 2019, l’opinion publique thaïlandaise prend conscience de cette problématique avec l’affaire Mariam, un bébé Dugong retrouvé échoué sur une plage de Krabi. Grâce aux photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux par les soigneurs, l’animal est devenu une star d’internet et un symbole de la vie marine. Malheureusement, quelques mois plus tard, après avoir été relâchée dans la nature, Mariam est retrouvée morte d’une infection causée par … le plastique. Cette histoire, très médiatisée, est malheureusement loin d’être isolée. Chaque année, environ 300 tortues de mer, 100 dauphins et 150 baleines sont retrouvés morts sur les plages du royaume tuées par le plastique.
Mais les problèmes liés à ce matériau ne s’arrêtent pas là. Dans son processus de décomposition, le plastique émet des gaz à effet de serre qui aggravent encore un peu plus le bouleversement climatique. Présent partout dans l’environnement y compris dans notre corps, il serait également responsable de tout un tas de pathologies liées à des troubles de la reproduction et du développement.
Bref, le plastique est une plaie à laquelle il faut s’attaquer au plus vite. En Thaïlande, une feuille de route a été mise en place en 2018 par le gouvernement pour réduire la pollution. Un plan qui manque clairement d’ambition selon Greenpeace Thaïlande, qui souligne l’absence de mesures contraignantes vis-à-vis des producteurs de plastique. Or, la réduction de la production est un levier indispensable pour lutter efficacement contre la pollution.
Malheureusement, les industriels de la pétrochimie, qui pèsent lourd dans l’économie nationale, font pression depuis des années sur les gouvernements successifs pour bloquer toute avancée majeure en ce sens.
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“Mais les problèmes liés à ce matériau ne s’arrêtent pas là. Dans son processus de décomposition, le plastique émet des gaz à effet de serre qui aggravent encore un peu plus le bouleversement climatique.” Ce serait bien de mettre un terme à cette propagande. De plus en plus de scientifiques mettent le réchauffement climatique sur le compte des activités du soleil, et ce n’est pas la première fois que cela arrive à notre planète. Aujourd’hui, “tout le monde” s’inquiète de la fonte des glaces au Groenland, mais personne ne se pose la question de la signification de ce nom. Groenland veut dire pays vert, en d’autres termes à une certaine époque pas trop lointaine, il n’y avait pas de glace au Groenland !