Quel fait divers ! La mort par empoisonnement de plusieurs ressortissants vietnamiens à Bangkok a fait émerger toutes les théories : suicide, meurtres motivés politiquement et maintenant empoisonnement lié à un investissement immobilier au Japon.

Des traces de cyanure ont été découvertes dans des thermos et des tasses en aluminium appartenant à six personnes retrouvées mortes dans une chambre de l’hôtel Grand Hyatt Erawan, a déclaré le Pol Maj Gen Noppasin Punsawat, chef adjoint de la police de Bangkok.

Le général de division Pol Noppasin a déclaré que personne n’est entré dans la pièce après le 15 juillet, date à laquelle les victimes ont été vues pour la dernière fois en vie, selon les images de vidéosurveillance. La pièce était verrouillée de l’intérieur.

L’occupante de la chambre du 5ème étage, où les corps ont été découverts, était une ressortissante vietnamienne de 56 ans titulaire d’un passeport américain. Elle avait d’abord commandé de la nourriture et des boissons pour le groupe à 11h42, lesquelles ont été livrées par le personnel de l’hôtel à 13h51. Le personnel a quitté la salle à 13h57. Les cinq autres personnes sont entrées vers 14h17 et personne n’est ressorti par la suite.

La police soupçonne que la femme de 56 ans a empoisonné les autres avec du cyanure, car les thermos en aluminium ne faisaient pas partie des équipements de l’hôtel. Le personnel ayant livré la nourriture a mentionné que la femme avait prévu de préparer elle-même du café et du thé.

Le motif, basé sur des entretiens avec des membres de la famille et des documents trouvés dans leurs bagages, semble provenir d’un différend financier impliquant la femme de 56 ans et un couple marié âgé de 47 et 49 ans. Le différend portait sur un investissement de 10 millions de bahts dans un hôpital au Japon. Les parties avaient initialement prévu de résoudre leur différend au Japon, mais des problèmes de visa les ont contraintes à se rencontrer à l’hôtel Erawan en Thaïlande.

Les autorités enquêtent sur la source du cyanure et procèdent à des vérifications supplémentaires des antécédents de toutes les parties impliquées.

Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.