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INDOCHINE – FRANCE : « Le Monde » raconte la passion française de l’Indochine

Date de publication : 20/07/2024
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Hanoï - Indochine

 

Gavroche ne peut que recommander à ses lecteurs passionnés d’histoire la série d’articles sur la passion des Français pour l’Indochine, réalisée par Bruno Philip, ancien correspondant du journal à Bangkok. De passionnantes histoires d’hommes, de femmes et de civilisations. A ne pas rater.

 

Pour cliquer sur la série du Monde.

 

Le teasing de la série « Mémoires d’Indochine »

 

Le 21 juillet 1954, les accords de Genève promulguaient la dissolution de la colonie française d’Extrême-Orient, dont une partie est aujourd’hui devenue le Vietnam. A travers le pays, « Le Monde » s’est mis en quête des dernières traces de ce passé, de plus en plus évanescentes.

 

Dans le faux jour d’une aube grisâtre – il est 5 heures, l’ex-Saïgon s’éveille, mais tout juste –, l’ancienne rue Catinat déroule sous les pas du promeneur la pente la menant vers la rivière. Devant le bâtiment du Théâtre municipal, pâtisserie architecturale construite en 1900, un chauffeur de taxi dort, tête renversée sur l’appuie-tête, pieds pendant hors des vitres ouvertes ; un chien jaune affublé d’une gueule de hyène fait les poubelles ; des joggeurs matinaux s’élancent à petites foulées vers un soleil pâle qui commence à rougir l’horizon.

 

A l’extrémité de la rivière de Saïgon, en surplomb des berges boueuses, la rue débouche sur un lieu emblématique de l’Indochine française, durant les premières décennies du XXe siècle : ici, sur les quais de ce qui fut un port mais ne l’est plus, les paquebots venus de Marseille déversaient une foule hétéroclite de passagers : fonctionnaires, soldats, colons, aventuriers de métropole, mais aussi voyous des bas quartiers et « petits Blancs » en quête de fortune. « Age d’or » de la colonisation, jours heureux de l’empire et bonheurs somnambuliques avant le basculement vers l’opprobre : à partir de 1945, les soubresauts d’une violente et humiliante décolonisation ratée allaient déboucher sur un conflit sanglant, la guerre d’Indochine.

 

France-Indochine, une love story, comme on le lit si souvent ? Peut-être, mais celle-ci a mal fini…

 

La suite sur Lemonde.fr

 

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3 Commentaires

  1. “L’Amant” un film de Régis Wargnier (1982) est adapté” du roman 1984), en partie autobiographique, de Marguerite Duras. Si le film et le roman se situent au cœur de la scène coloniale française en Indochine, la description qui en est faite est différente. L’adaptation cinématographique réduit la portée de l’intensité littéraire du roman. Le parti pris esthétisant du cinéaste et par conséquent la présence envahissante de l’image stérilise largement la puissance du récit, du récit dont la puissance, cher Duras, est décuplée par les dialogues, les silences qu’ils produisent et les répétitions. L’absence d’images laisse libre court à l’imagination. C’est sans doute la raison pour laquelle la collaboration de l’auteur avec le cinéaste aboutit à une distance si ce n’est à un désaveu. L’auteur éprouva postérieurement, sept ans plus tard, le besoin de “compléter” son roman par “L’Amant de la Chine du Nord”. La lecture des deux textes permet de mieux mesurer les limites du film.

    L’Amant” se situe dans l’Indochine (Annam) coloniale et met en scène, c’est le cœur du roman, la rencontre d’une jeune fille “blanche” (M. Duras) et un jeune homme asiatique plus âgé, désigné sous le vocable “le chinois”. Une expression qui désigne, dans le monde des colons, les asiatiques, tous les asiatiques, dans une acception quelque peu “racisée”.

    Nous sommes donc au cœur d’une relation amoureuse coloniale et de l’intensité des représentations sociales, sensuelles et sexuelles, civilisationnelles, qu’elle provoque. Le personnage asiatique n’étant pas annamite, mais chinois est revêtu du prestige qui leur est attribué dans la hiérarchie coloniale. Une hiérarchie certes mais relative, supérieure aux annamites mais inférieure à l’européen. Nous sommes en présence d’une double distance dans les relations qui vont s’instaurer entre les deux personnages. La première est celle de la distance entre une jeune femme “blanche”, du côté colonial certes, mais pauvre et donc partageant son sort avec la population annamite. La deuxième est celle de la distance entre un homme qui n’est pas annamite mais chinois et donc séparé de la population locale. Dans un style de feu, l’auteur hisse le chinois au niveau d’une espèce humaine prestigieuse et presque sacrée. Et ce d’autant plus qu’il appartient à un milieu riche et habitant les quartiers huppés de Cholon. C’est dans un tel contexte de contradictions que la société coloniale permet que se déploie une relation d’autant plus intense qu’impossible et vouée à l’échec (un dispositif que l’on retrouve dans les romans d’E.M. Foster et les films de James Ivory). Une figure réduite à une relation inter-individuelle de l’impossibilité et de l’échec de la rencontre coloniale mise à nu par l’intensité de la relation amoureuse. L’un des aspects fascinants de cette relation concerne la sexualité et plus spécialement dans la mise en scène des corps, ce que le film tend à réduire à une forme de pornographie “soft”.

    La jeune fille se trouve confrontée à une sexualité masculine à laquelle elle ne s’attend pas, “formatée” qu’elle est, même jeune, à une sexualité occidentale “dominatrice” et “machiste”, celle du colon, frère, père, époux presque toujours militaire, partageant son épouse et la mère avec une “congaï ” et, amateur des bordels. La rencontre du “corps chinois”, le corps du chinois, va bouleverser les perceptions, les affects et les représentations coloniales que la jeune fille se faisait du corps asiatique. A l’opposé du corps occidental , puissant et pileux de son imaginaire, elle expérimente un corps à l’opposé du corps occidental : un corps “faible”, “maigre” si ce n’est “maliingre”, un corps “lisse” qui le place du côté du féminin. Un féminin auquel le colon réduit volontiers l’homme asiatique, ce ne serait pas vraiment des “hommes”… au mieux des “sous-hommes”. Le corps ainsi découvert par la jeune fille est une révélation, une épiphanie qu’elle résume surtout par sa peau : sa couleur, sa blancheur alors que le corps colonial est dépeint comme “rouge'” comme la viande des steaks occidentaux, et par dessus tout sa “douceur”. Des pages inoubliables que l’intensité du style de Duras, ses silences permettent et que le film réduit à une forme de voyeurisme certes discret.
    Certains critiques ont voulu voir chez Duras une énième représentation du corps colonisé, dominé et féminisé, un stéréotype de la littérature orientaliste et coloniale alors que le propos est tout autre. Dans “L’amant” le “corps chinois”, réunit les attributs masculins et féminins, le “ying” et le “yang” que la rencontre coloniale aussi improbable fût-elle permet d’échanger et de communiquer. La rencontre sexuelle que permet la situation coloniale vécue différemment par les deux protagonistes fait advenir un autre paradigme anthropologique et civilisationnel. C’est la magie du texte durassien de le faire voir dans les mots, les répétitions et les silences. “L’Amant” fait jaillir de la violence coloniale et de l’attirance qu’elle attise une révélation fulgurante que la jeune fille “blanche” ne pouvait imaginer et qui dérive bien d’une situation coloniale : une masculinité “douce”, non virile, un modèle ignoré pour elle de beauté masculine désirable, celle de l’homme faible”. Une révélation pour l'”Homme blanc”… un “homme”” blanc” révélé à lui-même par “un au delà de lui-même “…

    A voir le film et surtout lire M. Duras. L’Amant est publié en 1984 aux éd. de Minuit, 145 pages. A compléter par : “L’exotisme Indochinois dans la littérature française depuis 1960 ” de louis Malleret , Ed.Larose,1934 , disponible sur internet.

  2. Marguerite Duras et son oeuvre représentent un “regard” de ce que fut la colonisation en Indochine. La fiction souvent transposée de son expérience et de celle de sa famille nous donne à mieux comprendre, sentir, les arcanes de la machine coloniale. La biographie de l’auteur ne retient que la période qui suit la guerre : son engagement actif dans la résistance en 1943, son adhésion au Parti communiste en 1945, son anticolonialisme en 1950, puis son ralliement au socialisme mitterandien en 1981.

    Cette biographie souvent incomplète si ce n’est tronquée masque le fait qu’elle fût une ardente partisane de la présence française outre-mer. Ce n’est pas le cas de celle que lui a consacré Laure Adler. Pour autant Ce constat ne doit pas conduire à une appréciation ou un jugement anachronique. C’était une réflexion républicaine de l’époque…

    Marguerite Duras, née en 1914, quitte l’Indochine pour la France en 1931 et y fait des études de droit. En 1938 elle travaille pour le ministère des colonies, y gravit tous les échelons et devient la rédactrice des discours de Georges Mandel alors ministre des colonies et assassiné en 1944 par la Milice. Convaincu que le futur conflit avec l’Allemagne sera mondial, il commande à Philippe Roques et Marguerite Duras un livre qui sera son premier ouvrage d’écrivain. Il est publié en 1940, sous son vrai nom, Marguerite Donnadieu avec pour titre : ” l’Empire Français”. Les propos s’inscrivent dans la longue tradition républicaine de l’apologie de la colonisation. Le fameux discours du 28 juillet 1885 de Jules Ferry à la Chambre des députés, selon lequel “les races supérieurs ont le devoir de civiliser les races inférieures” est toujours de mise. P. Mendes France affirmait toujours, le 12 novembre 1954 que “les départements d’Algérie constituent une porte de la République Française. Ils sont français depuis longtemps et d’une manière irrévocable”. F. Mitterand, en porte-parole de la majorité de la classe politique, proclama le 1er décembre 1954, dans la droite ligne de la gauche républicaine, que “l’Algérie c’est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d’autre autorité que la France”. Le débat rebondit en 2005 lorsque sera évoquée la question des “bienfaits” de la colonisation, de ses “effets positifs” à propos d’une proposition de loi relative aux programmes scolaires et aux narratifs devant y figurer.

    Marguerite Duras changea d’opinion pendant la guerre et elle s’illustra dans ses positions contre la guerre d’Algérie. Elle fût, en 1960 l’une, la 32 ème, des signataires du manifeste des 121 titré “déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie”.

    Ce texte peu connu des spécialistes mais que sa biographe, Laure Adler, n’occulte nullement, qualifiant l’auteur de “soldat zélé de la propagande militaro-coloniale” et que l’auteur a renié et qualifié d'”erreur de jeunesse”.

    Ses œuvres littéraires ultérieures, “Un barrage contre la pacifique”, “L’Amant”, “L’amant de la Chine du Nord” donneront une vision sensible et sensorielle de la colonisation en Indochine essentiellement vue du côté colonial. Mais, et c’est l’intérêt de ces romans, ils donnent à voir une représentation de la colonisation au sein de la colonie avec ses effets de domination, économique, sociale, affective et sexuelle, qu’elle impose aux plus démunis, les “petits blancs”, à commencer par Suzanne, portrait transposé de sa mère, Marie Donnadieu. Un personnage central et pathétique d'”Un barrage contre le Pacifique”, incarnant la figure du “petit blanc”, misérable et souffrant, acteur et victime de la machine coloniale. Marguerite Duras n’aura pas de mots assez durs pour la société coloniale qui la broya et dont ses romans rendront compte avec le style et l’écriture particulière qui la caractérise. Un style et une écriture à vif, incandescente, en feu.

    “L’Empire Français” de Philippe Roques et de Marguerite Donnadieu fût publié en 1940, aux éditions Gallimard, Coll NRF. Il fût vendu à 1200 exemplaires et n’a jamais été réédité. La biographie de Laure Adler : “Marguerite Duras” a été publiée aux Ed. Gallimard en 1998, puis aux Ed. Flammarion en 2013, maintenant en col. folio, Ed.Gallimard 960 pages, aussi en accès libre sur internet.

  3. Faux, en 1954 l’Indochine n’était plus une colonie et les États indochinois étaient indépendants depuis 1949. Mais il est toujours bien vu de calomnier son pays, surtout si c’est la France. Voila pourquoi l’historien contemporain Emmanuel Todd peut déclarer a la télé “la France, ça n’existe pas”.

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