La Chine s’efforce d’affirmer son « pouvoir géoculturel » par le biais de l’archéologie, afin de relier l’ancienne civilisation chinoise à des points cruciaux de l’histoire mondiale, a rapporté le Wall Street Journal.

Pékin entreprend actuellement plus de trois douzaines de fouilles archéologiques à l’étranger, notamment en Ouzbékistan, au Kenya et en Arabie saoudite, afin de déterminer comment les tribus nomades et les marins chinois ont influencé la culture par le biais du commerce.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le dirigeant chinois Xi Jinping pour que l’Occident reconnaisse l’importance de la civilisation chinoise. Alors que les chercheurs affirment que la portée des découvertes pourrait modifier « la place de la Chine dans l’histoire », le Journal écrit que Pékin pourrait utiliser les recherches d’épaves anciennes dans la mer de Chine méridionale pour renforcer ses revendications maritimes contestées.

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