La junte militaire birmane a prolongé l’état d’urgence de six mois, alors qu’elle tente de contenir une rébellion armée en cours depuis plus de trois ans.
Le gouvernement militaire a également reporté les élections à l’année prochaine, citant des « actes terroristes » comme justification.
Depuis la prise du pouvoir par la junte en 2021, de puissantes milices ethniques se sont alliées à la principale opposition en Birmanie et ont conquis de vastes territoires. Aujourd’hui, on estime que le gouvernement contrôle moins de la moitié du pays.
Cette situation instable préoccupe la Chine, qui cherche à protéger les oléoducs et gazoducs traversant le nord de la Birmanie, rapporte The Diplomat. Pékin souhaite que les élections se tiennent le plus rapidement possible pour « consolider la junte en tant que gouvernement central viable, bien que faible », selon un spécialiste de la région.
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