Un nouveau chapitre s’ouvre pour les partisans du parti Move Forward. Après la dissolution du parti par la Cour constitutionnelle thaïlandaise, ses députés ont annoncé leur intention de créer une nouvelle formation politique.

Sirikanya Tansakun, pressentie pour diriger ce nouveau parti, a confirmé que les députés du Move Forward rejoindraient leur « nouveau foyer » dès vendredi prochain. Contrairement à certains de ses anciens collègues, elle n’a pas été visée par l’interdiction politique de dix ans prononcée contre onze dirigeants du parti.

Malgré la décision de la Cour, qui a suscité une vague d’émotion parmi les sympathisants, les membres du Move Forward se montrent résolus à poursuivre leur engagement politique. Le leader du parti, Pita Limjaroenrat, bien qu’interdit de toute activité politique pour dix ans, a exprimé sa volonté de rester actif dans la vie politique en tant que citoyen ordinaire.

Le parti dissous a été accusé d’avoir « attaqué la monarchie constitutionnelle », accusation qu’il réfute catégoriquement. Les dirigeants du Move Forward dénoncent ce verdict comme une décision politique visant à étouffer l’opposition et à freiner la démocratie en Thaïlande.

La dissolution du Move Forward entraîne également la tenue d’une élection partielle dans la circonscription de Phitsanulok, en raison de l’interdiction politique de l’ancien vice-président de la Chambre des représentants, Padipat Santipada.

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