Une chronique siamoise de Patrick Chesneau

La fête des mères a eu lieu ce lundi 12 août en Thaïlande. Moment de célébration. Parenthèse d’une particulière intensité dans l’amour qui leur est dû. C’est toujours trop peu en regard de tous les bienfaits qu’elles s’ingénient inlassablement à répandre dans tous les cercles concentriques où elles œuvrent et agissent. Sans jamais lâcher prise.

Pensons aussi à toutes les femmes de ce Royaume qui ne sont pas mamans mais qui chaque jour enfantent la beauté.

Elles font naître la poésie dans nos vies. Leur charme irradie. Leur progéniture sont ces morceaux de bravoure face à l’adversité, parfois au désespoir. Elles contribuent à anoblir l’homme.

Je rends hommage à toutes celles qui engendrent du bonheur.

Sans elles, ma vie serait si terne. Du relief des jours, je ne retiendrais que les aspérités alors qu’en cheminant à leur côté, je vérifie à quel point leur âme resplendit.

La femme thaïe, quand bien même elle ne serait pas mère, est une fontaine de jouvence. Elles est la source qui m’inonde littéralement d’une félicité jamais connue auparavant. Elle prodigue tant d’attention dans un monde toujours plus rude.

Singulière et plurielle, elles distribuent de l’harmonie. Elles cautérisent les plaies du cœur quand il saigne. Elles apaisent les douleurs des hommes venus d’ailleurs, ravagés par de trop longues jachères affectives. Pour qui a soif d’absolu et, de façon plus contingente, de sérénité , elles sont un repaire et un repère.

Les femmes de Thaïlande sont admirables. Il faut prendre soin d’elles.

Patrick Chesneau

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