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THAÏLANDE – POLITIQUE : Srettha Thavisin, un premier ministre pris au piège de sa propre ascension

Date de publication : 14/08/2024
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Srettha Thavisin

 

Il est impossible de comprendre l’éviction du chef du gouvernement Thaïlandais Srettha Thavisin – condamné ce mercredi 14 août par la Cour Constitutionnelle pour avoir nommé un ministre interdit d’exercer des fonctions publiques – sans avoir en tête son itinéraire, son ascension politique, et la dissolution la semaine dernière du parti d’opposition « Move Forward », pour mise en danger de la monarchie.

 

Ces trois pièces du puzzle politique thaïlandais sont en effet indissociables.

 

L’itinéraire d’abord : Srettha Thavisin, promoteur immobilier de premier plan avec son groupe Sansiri, n’occupait les fonctions de chef de gouvernement que par la grâce du clan Shinawatra. Le parti Pheu Thai était à la fois son principal soutien, et son talon d’Achille. C’est à Thaksin Shinawatra lui même, et à à sa fille, que Srettha devait d’avoir accédé à la tête du pays. Il n’avait donc pas d’autre choix que d’obéir. Y compris lorsque la consigne lui a été donnée de nommer un ministre préalablement condamné par la justice.

 

L’ascension ensuite : Très tourné vers l’étranger, uniquement focalisé sur les questions économiques, Srettha Thavisin a progressivement pris son envol au détriment du clan qui l’avait poussé à prendre la direction du gouvernement. Il est probable que cela avait engendré du ressentiment. L’intéressé, qui espérait échapper aux foudres de la Cour Constitutionnelle, savait que sa capacité à exercer le pouvoir se trouverait, à un moment ou à un autre, empêtrée dans les luttes intestines au sein du Pheu Thai.

 

Le cas du « Move Forward » enfin : Désormais rebaptisé « Parti du peuple », le parti Move Forward s’est vu relégué dans l’opposition après la rupture du Pheu Thai, rallié aux restes de l’ex junte militaire. Mais attention : dans un royaume où l’équilibre des pouvoirs est indispensable pour ne pas mettre la monarchie et l’armée en difficulté, le moment était propice à un retour à la case départ. C’est ce qui vient de se passer. Le Pheu Thai de Thaksin Shinawatra n’est pas dissous. Mais à travers l’affaire Srettha, c’est sa gestion du pays qui est mise en cause.

 

Au total, voici donc la Thaïlande placée dans une situation d’instabilité propice aux interférences politiques de l’armée et des puissants milieux économiques. La démocratie ayant, sur le papier, échoué à produire une alternative durable à l’ancien gouvernement dominé par les militaires, les partisans de l’ordre militaire vont sûrement reprendre l’initiative. Ils ont réussi, en deux décisions de justice, à rouvrir les chemins du pouvoir pour leurs alliés les plus sûrs. Et pour y parvenir,  l’arme du droit s’est jusque là avérée aussi efficace que, jadis, celle des hommes en arme set des chars d’assaut.

 

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