En Asie, la popularité de l’acteur français décédé le 18 août était immense.
C’est au Japon que la popularité de l’acteur fut toujours à son zénith. Alain Delon y est révélé par le film Plein Soleil (1960), qui fait un carton dans l’archipel où il effectuera sa première visite en 1963 pour le Festival du film français de Tokyo. L’acteur a alors 27 ans et il devient selon ses propres mots « un dieu vivant ». Entre 1961 et 1975, il arrivera très régulièrement en tête du classement des personnalités préférée des Japonais.
Sa carrière sera alors scrutée de près, encore plus lorsqu’en 1971, il partage l’affiche de Soleil rouge avec Toshiro Mifune, superstar du cinéma nippon. Dès lors, les passages réguliers de Delon dans l’archipel lui valent des accueils de chef d’État. « Les Japonais s’étaient identifiés à moi. C’est une histoire d’amour de trente ans », déclara notamment l’acteur dans une interview en 1996.
Il monnaye son image en Asie
Cette renommée sera d’ailleurs encore un peu amplifiée par les nombreuses campagnes de publicité dont il était l’égérie dans l’archipel. Alain Delon y devient une marque que l’on retrouve sur quantité de produits, du sous-vêtement à l’eau de Cologne, en passant par le shampoing… Il pose notamment pour Mazda et surtout pour la marque de vêtements D’Urban.
Dès les années 1990, l’acteur comprend qu’il peut monnayer son image en Asie, et lui qui refuse avec constance tous les contrats publicitaires en France, va y vendre des dizaines de produits dérivés, parfums, montres ou lunettes.
Ainsi, en juillet 1994, les Cambodgiens peuvent découvrir l’acteur, smoking noir et regard de crooner, vanter des cigarettes à son nom. Sa propre marque « Alain Delon », lancée en 1978, vise surtout le Japon et d’autres pays asiatiques, pour vendre des articles de mode et accessoires à son nom.
Dans les années 1980 et 1990, un tour-opérateur nippon proposait même des voyages organisés en Europe dont la cerise sur le gâteau était un banquet à Paris en présence d’Alain Delon. Des options payantes étaient prévues pour avoir l’honneur de lui remettre un bouquet ou faire une photo-souvenir avec lui.
La Chine communiste à ses pieds
En Chine aussi, Alain Delon était une star planétaire. Au début des années 1980, le Parti communiste décide de commencer à importer quelques films européens, dont Zorro, où le justicier masqué est joué par l’acteur français. Le film sera un énorme succès et lorsque qu’il revient dans le pays en 1987, près de 18 000 fans sont rassemblés dans un stade pour tenter d’apercevoir la vedette. En 2010, pour l’exposition universelle de Shanghai, le président Nicolas Sarkozy lui demande d’être le parrain du pavillon tricolore. Il lancera alors devant les journalistes : « Je suis un peu chez moi en Chine ».
Une autre facette moins connue de sa carrière a fait surface ces dernières années : son implication dans l’industrie du tabac. En effet, pendant plus de deux décennies, le visage de l’acteur a été utilisé pour promouvoir une marque de cigarettes en Asie, notamment au Cambodge.
Une marque à l’effigie d’une icône
Dans les années 1990, la British American Tobacco a lancé une marque de cigarettes portant le nom d’Alain Delon. Cette initiative, qui a suscité l’étonnement et la controverse, s’est appuyée sur la popularité de l’acteur en Asie, où il était considéré comme une véritable icône. Des publicités mettant en scène des images de Paris et de l’acteur ont largement contribué à promouvoir ce produit.
Un partenariat lucratif
La collaboration entre Alain Delon et le géant du tabac a été confirmée par l’avocat de l’acteur dans un documentaire diffusé sur Canal+. Selon l’avocat suisse décédé Dominique Warluzel, Alain Delon a perçu des revenus importants en échange de l’utilisation de son image. Cette révélation a choqué une partie de l’opinion publique, notamment en raison des conséquences sanitaires liées au tabagisme.
L’association entre Alain Delon et le tabac a jeté une ombre sur l’image de l’acteur. Si certains ont souligné le caractère commercial de cette décision, d’autres ont critiqué l’hypocrisie de l’acteur, qui a publiquement reconnu les dangers du tabagisme tout en tirant profit de cette industrie.
La marque de cigarettes Alain Delon n’est plus commercialisée depuis 2018. La British American Tobacco a mis fin à ce partenariat, sans doute en raison de la pression croissante sur l’industrie du tabac et de l’évolution des mentalités.
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L’angle d’approche de gavroche mérite sans doute un intérêt mais au point d’ignorer qu’A. Delon fût un immense acteur c’est un tour de force que seul un parti pris idéologique peut expliquer. La suspicion s’insinue quand on a l’impression de revivre l’épisode Depardieu : L’œuvre doit être disqualifiée en raison des prises de position de l’artiste que le rédacteur de l’article ne vise pas expressément. Que la vie de l’acteur prête à controverses, elles sont nombreuses, réelles ou supposées, doit-il invalider une reconnaissance de ses talents d’acteur ? Ce dernier n’existerait à vous lire que par ses produits dérivés, pas par son talent d’acteur, d’ailleurs critiquable. On a l’impression que le rédacteur de cet article ne connait Delon que parce qu’il a porté les vêtements de la marque iconique, s’est enduit des parfums dérivés de la marque et s’est étourdi au milieu des exhalaisons des cigarettes de la même marque. 18 lignes sur 54 sur la marque de cigarettes Delon et ses liens toxiques (sanitaires et financiers), c’est la tonalité- avec l’industrie du tabac… Vous ne trouvez pas que c’est un peu disproportionné pour parler d’A. Delon ? On n’a pas été jusqu’à l’accuser d’avoir contribué à l’élévation des taux de cancer du poumon, seuls les pointillés semblent manquer. C’est ce à quoi semble être résumée l’expérience de Gavroche et le commentaire que suscite la mort d’A. Delon. Sans doute ignore t-il qu’il à été un acteur de cinéma dans d’innombrables films et avec des metteurs en scène d’obédiences diverses et opposées et que cet acteur a fait connaitre et aimer la France et en faire rêver au delà de ses frontières. Rien à ce sujet, motus et bouche cousue ! Pourquoi mettre le boisseau sur cette réalité ? Cet article qui exhale un parfum orienté si ce n’est passablement fielleux sera sans doute complété par une présentation la plus critique possible de la filmographie de Delon. Mais le rédacteur de cet article a -t-il jamais vu un film de Delon ? Alors ceci pourrait expliquer cela… Si c’est la cas je vous conseille de commencer par “Monsieur Klein”.