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FRANCE – CULTURE : Vue d’ailleurs, « Il faut que tout change… » disait Alain Delon – Tancrède

Date de publication : 20/08/2024
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Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

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« Plein sommeil » titre le quotidien Libération avec talent. Tellement bien vu. Car « Plein Soleil », le film, fut l’apogée de sa beauté irrésistible. Lorsqu’il achève le film de René Clément, en 1960, Alain Delon, est au sommet de son art d’acteur sorti de nulle part, pour se retrouver en quelques années propulsé vedette internationale.

 

Un monument du cinéma français ? Bien plus, en réalité, tant la marque Delon rima, des années 60 aux années 90, avec la France qui s’exporte si bien. Belle et rebelle. Moderne et réac. Souriante et grincheuse.

 

Toujours irrésistible. Et tellement lucide sur le pouvoir et ses coulisses. « Il faut que tout change pour que rien ne change » disait Alain Delon – Tancrède dans « Le Guépard ». Une formule qui, au lieu de la Sicile de Garibaldi, s’applique mot pour mot à la République.

 

Je n’avais pas prévu de vous livrer cette semaine, depuis mes vacances, une édition de notre Républick helvétique. Mais Alain Delon, c’est connu, avait aussi une histoire suisse qu’il convenait de raconter. J’ai donc repris du service devant mon écran et mon clavier. Pour une newsletter plus légère que d’ordinaire. Mais aiguisée comme le Katana (sabre) d’un « samouraï » !

 

Bonne lecture, en souvenir de tant de paroles

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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3 Commentaires

  1. “Il faut que tout change pour que rien ne change”. Cette proposition est tout simplement absurde. Alain Delon fut sans contestation possible un monument, mais certainement pas un intellectuel.

  2. Toujours ravi de lire les papiers de notre éditorialise du Léman exhibant ses obsessions hexagonales étendues à la République. On ratisse large! ! Celle de Genève est – elle incluse ? Alain Delon représente un bon motif, il était Français au carré, c’est à dire, en même temps, fiscalement suisse, un suisse fiscal. On aime pas la France pour la fiscalité, on la fuit, même Jean – Jacques, mais la Suisse oui et pourquoi encore ? Calvin ? Zwingli ?

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