Le 5 septembre, lors d’une messe géante dans un stade de 100 000 places, le pape François a renouvelé son appel au “dialogue”, marquant ainsi le point culminant de la première étape de sa tournée en Asie-Pacifique. Plus tôt dans la journée, il avait signé une déclaration commune, intitulée Istiqlal 2024, avec le grand imam de la mosquée de Jakarta.
Ce document s’inscrit dans les efforts constants du pape pour renforcer le dialogue interreligieux. François s’est rendu à plusieurs reprises dans des pays à majorité musulmane et, en 2019, il avait déjà signé à Abu Dhabi un document sur la fraternité humaine avec le grand imam d’Al-Azhar, en Égypte.
Devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés des heures plus tôt au stade national Gelora Bung Karno, et en présence du président Joko Widodo, le pape François a exhorté les Indonésiens, lors de son homélie, à “parcourir avec confiance le chemin du dialogue, à préserver votre bonté et votre gentillesse… pour devenir des artisans d’unité et de paix.” Cette intervention marquait l’avant-dernier jour de sa visite en Indonésie, avant son départ pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée prévu vendredi.
Malgré un programme intense, le pontife de 87 ans s’est montré souriant et en bonne forme depuis son arrivée mardi. Il a plaisanté avec les fidèles et n’a montré aucune gêne face à la chaleur humide de Jakarta ou aux nombreuses sollicitations.
François est le troisième pape à se rendre en Indonésie, après Paul VI en 1970 et Jean-Paul II en 1989. La capitale indonésienne a honoré sa visite avec des drapeaux du Vatican et des affiches de bienvenue.
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