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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Michel Barnier, l’homme de la « dé-rupture »

Date de publication : 10/09/2024
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Michel Barnier

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

 

Ainsi donc, la convalescence post-Macron a commencé. Et le docteur chargé de surveiller le patient français se nomme Michel Barnier. Pas étonnant au fond : après sept ans de ruptures forcées, réussies (quelquefois) ou ratées (souvent), le pays n’a plus envie d’énièmes rebondissements. La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le 9 juin, l’a démontré sans faille. Une majorité d’électeurs ne veut pas des extrêmes au pouvoir. Mais ceux qui votent pour la droite et la gauche radicale campent sur leurs positions, en attendant la prochaine échéance. Il fallait donc, pour incarner cette transition, un Premier ministre capable de faire patienter le pays. C’est fait. Ce sera le job prioritaire du septuagénaire savoyard Michel Barnier.

 

Celui-ci est-il, comme les médias français s’empressent de l’écrire, le choix du Rassemblement national ? Ou, à l’inverse, un homme placé avant tout à Matignon pour voler à la gauche sa (courte) victoire électorale ? Les deux thèses ne manquent pas d’arguments. Sauf qu’il faudra peut-être, un jour, arrêter le curseur et cesser de transformer tout Premier ministre en cible médiatique et politique ambulante. Le programme de Barnier, quoi qu’il en dise, est celui de la « dé-rupture ». L’ancien négociateur du Brexit n’aime slalomer que sur les pentes enneigées des Alpes, qu’il dévale depuis toujours.

 

Conservatrice, patiente, volontiers ennuyeuse : la nouvelle France est arrivée.

 

Bonne lecture et faisons preuve d’un peu de patience!

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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11 Commentaires

  1. Je me réfère à l’excellent Emmanuel Todd qui dit deux choses : 1 “la France ça n’existe pas” et 2 c’est quand la France s’effondre qu’elle devient importante”. Ce qui existe en réalité, c’est l’occident, qui fait à sa voisine, la Russie, une guerre criminelle et suicidaire. Il est intéressant de remarquer que l’effondrement de la France coïncide avec la défaite de l’occident. L’avenir appartient désormais a l’orient, russe et chinois… et même, thaïlandais.

  2. Le fait saillant demeure surtout que deux mois après les elections, la France n.a toujours pas de gouvernement. Il a fallu deux mois au président de la république pour trouver un premier ministre “par défaut” et 15 jours après aucun ministre n;est nomme. Il est flagrant que la Ve République est H.S. C’est cela qui rend la destitution pertinente, pour insuffisance. Il est vraisemblable que la crainte révérencielle du père fera que le P.S. sauvera la Ve République et son immense président.

    • Cher lecteur et confrère en commentaires, avez vous lu l’article 68 de la constitution de 1958 ? Pensez vous que les conditions posées sont réunies en dehors de tout précédent qui pourrait éclairer la formulation très générale de l’énoncé. Le délai mis à nommer un Premier ministre est-il un manquement grave aux obligations incombant au Chef de l’État ? L’art 8 de la constitution ne fixe aucun délai pour ce faire et l’art 5 rend le chef de l’État garant des institutions donc de leur fonctionnement dans le respect des principes démocratiques. Sur le respect de ce dernier point une discussion peut s’ouvrir mais elle est loin d’aboutir et d’être tranchée.
      La réunion des conditions de fond est très hypothétique, quand aux conditions de forme et de procédure la question l’est encore plus. Croyez vous que le Président du Sénat et les forces politiques majoritaires dans cette assemblée iraient dans le sens de cette procédure et on tiendraient les majorités requises ? on peut raisonnablement en douter.
      Alors a quoi sert l’appel à la destitution ? à soutenir la stratégie mélenchoniene de conquête de la présidence à force de slogans repris par la “rue arabe” lfiste pimentés par les drapeaux palestiniens et les Keffiehs. Un objectif commun avec le RN qui poursuit le même objectif, partagé in petto mais sans pouvoir s’associer explicitement aux cris du conducator. Un slogan simple relayé par un autre aussi simple appelant à la démission. Objectif : installer dans l’opinion et si possible l’y ancrer ancrer une musique lancinante et entêtante, un mantra pavlovien, installer le pas de tir de la fusée mélenchon et ….la fusée Le Pen … faute de père, la paire …

      • cher contradicteur, la constitution n’est pas d’interprétation stricte elle relève de l’appréciation souveraine de la représentation nationale. Même si la situation ne constitue pas un manquement à strictement parler, elle est révélatrice d’une insuffisance justifiant le licenciement. C’est en ce sens que dis que la démarche de Melenchon est pertinente. Je ne suis pas étonné que le PS vole su secours de Macron. En réalité la crise continue. Bien à vous.

        • Les motifs de fond de l’article 68 relatifs à la destitution ne sont pas précis : “manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat”. La loi organique du 24 novembre 2014 ne donne pas d’explication sur le fond mais précise seulement les étapes de la procédure et les règles qui s’y appliquent. C’est donc la “Haute Cour de justice” qui devra se prononcer, sans appel possible, sur les charges qui lui auront été présentées si l’on arrive à ce stade de la procédure ; ce qui est douteux au vu des majorités qualifiées requises dans chacune des chambres. L’une des composantes du NFP ayant préalablement déclaré, au terme d’une position peu compréhensible si ce n’est inconséquente, qu’elle ne voterait pas positivement bien qu’ayant voté pour mettre la question à l’ordre du jour du bureau de l’assemblée nationale !
          Du point de vue de LFI, un argumentaire peut être entendu et avoir une certaine pertinence : il y a eu, de leur point de vue, des élections législatives et le “non respect” des élections serait un manquement au sens de l’art 68 et d’autant plus que sont écartés de la composition gouvernementale les partis qui totalisent la majorité et plus des voix et des sièges. Et que le manquement serait le non respect des principes démocratiques au nom d’une obligation juridique qui aurait imposé un choix au Président de la république ; un autre choix…
          Un tel argumentaire serait-il pertinent et retenu ? Pas certain, la composition d’un gouvernement ne doit-elle pas plutôt être subordonnée à une logique de stabilité gouvernementale ? Il pourrait être objecté du point de vue LFiste que, même en l’absence de majorité, la nomination du 1er ministre issu des forces politiques, même “alliées électoralement” aurait dû s’imposer, bien que l’art 8 n’en dit mot, mais au nom d’une pratique dont l’existence ne peut être pourtant établie qu’en cas de majorité soit présidentielle soit opposée et que le constat d’une impossibilité aurait du être vérifié par un vote de défiance. Je crains que nous n’aurons pas, dans ce cas de figure, de résultat faute d’achèvement de la procédure mais les bouleversements politiques peuvent conduire à donner à des règles plus ou moins établies des résultats inattendus et surprenants… De ce point de vue le cas thaïlandais est un cas d’école en “ingénierie constitutionnelle”…

      • Tiens voila un cas de destitution : la nomination de Sejourné à Bruxeĺles : Macron n’en a pas le droit. Violation de la constitution. Pour Barnier : refus de communiquer les documents budgétaires : violation de la constitution les commissaires devraient exiger de rencontrer le 1er ministre en personne, sinon motion de censure. Je me répète : la Ve République est H.S.

        • La répétition ne rend pas les affirmations, pas plus que celles d’O. Todd, crédibles. Elles expriment sans doute un souhait, une obsession peut-être. Une somme d’imprécations assises sur les supposés dons de voyance de Mr Todd qui, espérons le, augmentera le volume de ses ventes. N’est pas Nostradamus ou une pythie qui veut, une prophétie, osons tout de même : démission du 1er ministre dans les jours qui viennent avant d’envisager celle du président. Les deux en même temps ruinerait certains en champagne !

  3. Mort de rire. Si Barnier le facho est un docteur, alors c’est un médecin légiste appelé pour constater (ou entériner) le décès de la France.

  4. Si la rupture avec le bloc centriste macronien et son guide présidentiel il y a, le nouveau 1er ministre incarne t-il une rupture à l’intérieur de lui-même ? Longtemps ministre des affaires étrangère, plusieurs fois commissaire européen et thuriféraire certifié de la construction européenne et de ses instruments juridiques dont le traité de Lisbonne (adopté, en 2007, par le congrès suite au référendum négatif de 2005) dont il fût l’un des rédacteurs et défenseurs, il prôna une orientation en apparence opposée en 2021.
    Lors de la primaire LR de 2021 en vue de l’élection présidentielle, l’actuel premier ministre mit au centre de son programme la question de l’immigration pour laquelle il préconisa un moratoire, rien de moins. Soit un arrêt pur et simple de l’immigration légale.
    Mais allant beaucoup plus loin et à rebours de ses positions constantes émit l’idée d’un bouclier constitutionnel dont l’adoption devait être faite par référendum visant à subordonner certaines normes communautaires et celles issues de la convention européenne des droit de l’Homme aux normes nationales. Une inversion totale de la jurisprudence constante de la Cour de Justice de l’Union Européenne que le traité de Lisbonne, lui-même, devait consacrer.
    Supposant que les propos les plus récents rendent caducs les anciens, que peut-on attendre des propositions du nouveau premier ministre dans son prochain discours de politique générale ?
    La nécessité de composer des orientations en provenance d’origines politiques diverses ne va t-elle pas conduire à un “oubli” des propositions anciennes ou à leurs amodiations, ou encore à leur ajournement ? à suivre pour les éventuels rebondissements…
    Un Premier Ministre en rupture avec lui-même ? et qui le serait une deuxième fois ? Ainsi va la politique… et la méfiance qu’elle inspire auprès des électeurs…
    A Edgar Faure à qui on reprochait sa “plasticité” politique sous la IVème République et que l’on accusait d’être une “girouette” répondait avec sa truculente proverbiale que sa position était inflexible mais que le vent,lui …

    • Cette idée récurrente de bouclier constitutionnel est doublement absurde : en droit international, d’abord, parce que l’on doit respecter les contrats que l’on signe et qu’un traité international est un contrat ; en droit européen ensuite, parce que la “commission”, comme son nom l’indique, est “commise” par ses commettants soit les États, et que les actes du commis sont par définition subordonnes à ceux du maitre. Mais on a perdu le sens de la démocratie…

  5. Le programme de la “dé-rupture” ou le “bal des illusions”… Un programme macronien et euro compatible déguisé en rupture, un remix de l’épisode fameux du “Guépard”… Faire du neuf avec du vieux ou l’inverse de l’épisode précédent. Le fameux bal… celui des vampires : respect de l’orthodoxie maastrichienne adaptée voir négociée sur les délais (retour à 3 pour cent et 60 pour cent en… 2029 ?) ; maintien du cœur des régimes des retraites avec recul, présenté comme concession, de la proposition de l’âge préconisé de 65 ans ; maintien de la position macronienne pro-ukraine et soutien militaire ; approfondissent de la politique européenne de défense. Une continuité probable et inévitable sur les fondamentaux…
    Sur la politique fiscale, aucune différence notable avec la précédente à l’exception d’un “plus d’égalité washing” visant les “riches” sachant que la productivité significative de l’impôt n’est significative que si elle touche les classes moyennes les plus importantes en nombre.
    Sur la politique budgétaire, la réduction des avantages sociaux nombreux et divers tels que les allocations familiales, logement, RSA, prime “revov”, etc risque de se heurter à des résistances susceptibles de réunir les deux camps de l’opposition et la menace conjuguée de censure. Il en serait de même en cas de réduction drastique du nombre de fonctionnaires, alors que les besoins supposés indispensables en matière de rénovation des services publics cœur du programme des deux camps de l’opposition et fortement dépensier sous réserve de coups de rabot sévères sur d’autres postes, mais lesquels ?
    Sur la sécurité, euphémisme dispensant du terme “immigration” ou “immigration et intégration” (pour édulcorer l’approche), un ministère en titre, résurrection d’une innovation ancienne, qui consiste à transformer une direction du ministère de l’intérieur en une structure de communication et d’affichage dont les mesures envisagées risquent d’être fort critiqués et au final cosmétiques. L’orthodoxie européenne pourrait-elle jusqu’à la mise en œuvre des propositions d’affranchissement de certains traités européens par le candidat à l’élection présidentielle en 2022 ? Quelles seront les attitudes à l’égard des mesures visant à rétablir les contrôle frontaliers par l’Allemagne en dépit des règles Schengen ?
    L’exercice barniérien convient certes à un amateur des sommets enneigés et glacés ; il comporte une ascension et une descente. Il nécessite l’évitement des crevasses et le saut sur les gouffres. Jacques Chirac, naguère, affublait le savoyard du vocable peu flatteur de “moniteur de ski” quand ce n’était pas davantage se référant aux manifestations visibles, l’apathie et le goitre, affectant les valaisiens et parfaitement décites, en 1750, par un médecin de Lyon, Timoléon de Maugiron ; une variété de crétinisme affectant également les pyrénéens qu’il faut soigneusement distinguer du “crétinisme parlementaire” naguère stigmatisé par Trotsky. Une expression qu’Hergé met dans la bouche du capitaine Haddock dans “Rackham le Rouge”. Un sobriquet peu amène que lui auraient décerné ses adversaires selon le quotidien suisse “le temps”. La tare suprême était, aux yeux de la noblesse d’État, caractérisée par le fait que personnage n’avait pas été adoubé par l’ENA. “Le Monde”, en décembre 2020, illustrait la réputation du savoyard en soulignant “son manque de charisme, mâtiné d’une raideur certaine, et de son côté soupe au lait”, ce dernier trait pouvant rompre l’ennui que redoute tant notre éditorialiste. Avant le congrès départageant les candidats LR à la présidentielle de 2022 la comparaison (plus flatteuse ?) avec Joe Biden (french joe biden) lui était décernée selon l’ Obs de novembre 2021. Quand aux sobriquets décernés par les britanniques, la liste est longue et les attitudes fort peu charitables ni “chrétiennes”.
    La nouvelle séquence qui s’ouvre dans ce “voyage au bout de l’enfer” va sans doute renouveler et enrichir le vocabulaire des sobriquets qui, peut-être, dissiperont notre ennui…

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