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THAÏLANDE – SÉCURITÉ : Attaque dans le sud attribuée à des insurgés “actifs”

Date de publication : 24/09/2024
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Le vol d’armes et l’incendie du sanctuaire de la faune sauvage de Hala Bala, dans le district de Waeng, survenu le 21 septembre au soir, pourraient être l’œuvre d’un groupe insurgé actif dans plusieurs districts de cette province frontalière méridionale, selon une source sécuritaire.

 

Ce groupe est dirigé par Manso Puteh, qui est activement recherché par les autorités pour de multiples actes de violence. La source a précisé qu’il dirigeait ce groupe insurgé, qui possède des bases dans les districts de Sungai Padi, Waeng et certaines parties de Sungai Kolok.

 

Après l’attaque, menée par au moins 20 insurgés armés, le groupe est soupçonné de s’être réfugié dans la forêt d’un pays voisin. Narathiwat est une province du sud qui borde la Malaisie.

 

Les forces de sécurité, en collaboration avec les gardes forestiers, ont lancé une opération conjointe pour traquer le groupe dans la zone forestière frontalière de Thaïlande. Cependant, aucun suspect n’a été localisé, ce qui a conduit les autorités à penser que les insurgés avaient réussi à franchir la frontière.

 

Les insurgés cagoulés ont pris quatre fonctionnaires du sanctuaire en otage, marquant ainsi la première attaque de ce type dans le sanctuaire en 30 ans. Les assaillants ont bombardé et incendié quatre bâtiments de bureaux à l’intérieur du sanctuaire, sans faire de victimes signalées.

 

Dispositifs explosifs improvisés

 

Le major-général Chaloemporn Khamkeaw, commandant de la Task Force de Narathiwat, et Athaphol Charoenshunsa, directeur général du Département des parcs nationaux, de la faune et de la conservation des plantes, se sont rendus au sanctuaire lundi pour évaluer les dégâts causés par l’attaque.

 

Des dommages considérables ont été constatés dans le bâtiment des bureaux du parc, ainsi que dans trois logements du personnel et des garages. Selon le major-général Chaloemporn, le complexe de bureaux a été touché par au moins trois dispositifs explosifs improvisés (IED), dont le premier a explosé le 21 septembre, suivi par les autres le lendemain. Le bâtiment a été gravement endommagé, ne laissant debout que l’entrée.

 

Une explosion a fait sauter la porte d’un compartiment servant à stocker des armes à feu. Les assaillants ont tenté en vain de pénétrer dans ce compartiment à l’aide d’un pied-de-biche. Chaque bombe, pesant environ 15 à 20 kg, était enfermée dans un cylindre d’extincteur et déclenchée à l’aide d’une minuterie numérique.

 

Le major-général Chaloemporn a également signalé qu’une armoire à documents avait été entièrement détruite.

 

Les enquêteurs ont indiqué qu’une douzaine d’armes à feu appartenant au gouvernement avaient été signalées comme manquantes après les explosions, y compris des fusils de chasse et un pistolet de calibre 38.

 

Des restes de minuteries numériques, de fûts, de pièces de pistolet et de dynamite résiduelle ont été récupérés en tant que preuves et sont actuellement examinés de près, a déclaré le major-général Chaloemporn.

 

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