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VIETNAM – SOCIÉTÉ : Suivez les pas vietnamiens de Jean-Michel Gallet

Date de publication : 25/09/2024
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Notre ami et contributeur Jean-Michel Gallet se remémore son dernier voyage au Vietnam. Voici quelques extraits de son plus récent carnet de route.

 

Novembre-décembre 2023. Mon « compteur de voyages » indique qu’il s’agit de mon 37ème séjour au Vietnam. Un Vietnam qui, depuis 1990, a bien changé.

 

Plongée dans les villages du delta du Fleuve Rouge.

 

L’objet de cette feuille de route est de souligner le paradoxe suivant : aujourd’hui, pendant la journée, dans ce delta du Fleuve rouge, toujours surpeuplé, de nombreux villages font penser à ceux de nos campagnes désertifiées.

 

Commençons par un « flash back » ou en français « un retour en arrière ».

 

Il y a deux ou trois décennies, on ne pouvait accéder à Công Luan que par une digue sur laquelle seuls les deux roues et les engins agricoles étaient autorisés à circuler.

Lors de précédents séjours dans ce delta (1990-2008), dans chaque rizière, sur chaque chemin et surtout lorsqu’on pouvait se croire seul, toujours apparaissait ou surgissait on ne savait d’où, là un paysan à la démarche oscillante, une palanche surchargée sur une épaule ; là un vendeur ou vendeuse de colifichets, de fruits ou de légumes ; là des enfants saluant de leurs cris et sourires le passage de l’étranger tout en essayant de propulser vers les cieux un erratique cerf-volant ; là encore d’autres enfants ou un vieillard gardant quelques bovins ; ici ou là, une cérémonie : enterrement, mariage, hommage aux « esprits » ; là encore, des paysans et paysannes repiquant le riz ou rentrant une récolte.

 

Or, retrouvant ce delta en 2022 et 2023, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que, paradoxalement, malgré une densité humaine qui s’est accrue au fil des ans, la campagne semblait de moins en moins peuplée et les villages se désertifier !

 

Où sont les villageois ?

 

Ainsi, le village de Công Luan, sis à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Hanoï sur la rive gauche du Fleuve Rouge. Village du guide qui m’avait souvent accompagné dans mes périples vietnamiens au temps où il n’y avait guère de routes asphaltées. J’y avais mes « habitudes ». Un village qui regroupait essentiellement des familles paysannes vivant de quelques petites rizières, d’un espace pour les légumes et les fruits, de quelques animaux de basse-cour et, si possible, d’un ou de deux bovins pour les travaux des champs… Le tout complété par la pêche dans les mares ou cours d’eau et la chasse à tout animal sauvage qui avait le malheur de s’aventurer dans l’espace du village.

 

Un village que j’avais connu grouillant de vie, du matin au soir, tous les jours de la semaine. En cette fin d’année 2023, reprenant mon habituel pèlerinage à Công Luan, je rends visite à la famille de mon ancien guide. J’y suis accueilli comme « le fils prodigue ». Après les effusions et les coutumières embrassades, m’est servi le thé de bienvenue, au goût bien âcre, mais que j’affectionne particulièrement.

 

Dans l’attente de la préparation du repas, je sollicite de mes hôtes la permission de faire le tour des sentes et ruelles du village… sentes et ruelles, autrefois fort animées, mais que, comme l’année précédente, je découvre quasiment désertes, parcourues seulement par quelques bovins égarés ou, exceptionnellement, une Vietnamienne âgée rendant visite à une parente ou une voisine. Un rapide passage dans les villages environnants me confirme que le phénomène constaté n’est pas celui d’un village, mais de tous les villages.

 

La fin d’un modèle agricole

 

Dans le village de Công Luan, comme dans les villages environnants, cela signifie qu’une grande partie des habitants, hommes et femmes, a abandonné l’activité agricole pour des emplois jugés plus lucratifs et moins aléatoires : travaux publics, constructions, usines dans les centres urbains, services divers, voire emploi à l’étranger, etc. Au point que « à la campagne, il est difficile de trouver de la main-d’œuvre » me confirme le Directeur des affaires rurales et des coopératives au Ministère de l’Agriculture à Hanoï, M. Tran Manh Thuong.

 

Une évolution corrélée avec un changement dans les productions agricoles : « regarde autour de toi : tu constateras que, à Công Luan, les rizières, grandes consommatrices de main-d’œuvre lors du repiquage et de la coupe du riz, ont été remplacées par des productions fruitières -au demeurant plus rémunératrices que le riz- car la demande notamment de Hanoï en fruits est de plus en plus importante » me précise mon guide.

 

La suite dans une prochaine parution…

 

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