Le gouvernement d’unité nationale (NUG) birman, formé par l’opposition, a rejeté jeudi l’appel lancé par le Conseil d’administration de l’État (SAC), qui demandait aux groupes armés affiliés au NUG de déposer les armes et de participer aux élections à venir.
Le porte-parole du NUG, Nay Phone Latt, a qualifié cette proposition d’insignifiante, affirmant que la junte n’avait ni la légitimité ni la capacité d’organiser des élections crédibles.
De son côté, Maung Saungkha, leader de l’Armée populaire de libération de Bamar, un groupe rebelle issu de la majorité ethnique birmane, a clairement déclaré : « Nous ne sommes pas intéressés par cette offre ».
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