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ASIE – DIPLOMATIE : Le pacte pour l’avenir de l’ONU expliqué et décrypté

Date de publication : 14/10/2024
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ONU

 

Une chronique géopolitique et optimiste de Ioan Voicu

 

La date du 22 septembre 2024 restera dans les mémoires de la diplomatie multilatérale. A cette date, 193 États membres des Nations Unies réunis au Sommet de l’ONU pour l’avenir ont adopté le Pacte pour l’avenir qui comprend aussi un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures, soit un document complet de 66 pages. Tout porte à croire que ce document sera traité avec l’attention qu’il mérite sur tous les continents.

 

En même temps, la mise en œuvre des engagements pris par les États membres de l’ONU dépendra de la mesure dans laquelle ils démontreront dans la pratique qu’ils sont guidés par une solidarité et une confiance authentiques dans leur coopération bilatérale et multilatérale à l’ère actuelle caractérisée par des vulnérabilités, des perplexités et des discontinuités mondiales.

 

Un tableau complexe

 

Les défis du monde actuel sont profondément interconnectés et dépassent de loin les capacités d’un seul État. Ces défis ne peuvent être relevés que collectivement, par le biais d’une coopération internationale forte et soutenue, guidée par la confiance et la solidarité au bénéfice de tous et exploitant le pouvoir de ceux qui peuvent apporter leur contribution dans tous les secteurs et toutes les générations.

 

Dans ce contexte, l’ONU a un rôle indispensable dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Les efforts déployés pour faire face d’urgence aux menaces multiples et diverses qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales, sur terre, en mer, dans les airs, dans l’espace et dans le cyberespace, doivent être soutenus par une action vigoureuse pour rétablir la confiance, renforcer la solidarité et approfondir la coopération internationale, notamment par un recours intensifié à la diplomatie.

 

Une  approche responsable est nécessaire pour favoriser un environnement ouvert, équitable et inclusif pour le développement scientifique et technologique et la coopération numérique tout en comblant les fractures scientifiques, technologiques et d’innovation, y compris les fractures numériques, au sein des pays et entre eux.

 

Dans le même temps, il est impératif de renforcer les partenariats intergénérationnels et la solidarité entre les générations en favorisant les possibilités d’interaction volontaire, constructive et régulière entre les jeunes et les personnes âgées au sein de leur famille, sur leur lieu de travail et dans la société en général.

 

Il est important aussi  de noter que la promotion de la solidarité intergénérationnelle, ainsi que du dialogue intergénérationnel et de la cohésion sociale, est un élément indispensable pour la prospérité des générations futures et, à cet égard, le rôle des familles et des politiques favorables à la famille et axées sur la famille en tant que contributeurs au développement durable doit être reconnu.

 

193 États membres de l’ONU ont renouvelé leur engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale, guidés par la Charte et les principes de confiance, d’équité, de solidarité et d’universalité. Ils se sont déclarés prêts à transformer la gouvernance mondiale et à renforcer le système multilatéral.


Dans tous ces processus, un système multilatéral inclusif, transparent et efficace est essentiel pour  la solidarité et la coopération internationales,  pour rétablir la confiance et créer un monde sûr, juste et durable, où la dignité humaine est garantie.

 

En outre, il est urgent d’empêcher un fossé en matière de développement durable, l’aggravation des inégalités au sein des pays et entre eux et une nouvelle érosion de la confiance dans les relations internationales et le système multilatéral.

 

Un autre engagement peut être formulé comme suit : construire un système multilatéral plus fort, plus efficace et plus résilient, fondé sur le droit international, avec les Nations Unies en son centre, soutenu par la transparence, la confiance et la confiance, au bénéfice des générations présentes et futures.

Réévaluer la mondialisation

 

À l’ordre du jour de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, on trouve le point intitulé « Mondialisation et interdépendance : rôle des Nations Unies dans la promotion du développement dans le contexte de la mondialisation et de l’interdépendance ». Afin de faciliter un débat adéquat sur ce point, le Secrétaire général de l’ONU a préparé et présenté un rapport  intitulé Tenir les promesses de la mondialisation : promouvoir le développement durable dans un monde interconnecté (18 pages, 72 paragraphes)

 

Dans sa première partie, ce rapport rappelle l’engagement des dirigeants mondiaux à œuvrer dans un esprit de solidarité mondiale, en particulier avec les plus pauvres et les personnes en situation vulnérable, et à faciliter un effort mondial intensif en faveur de la mise en œuvre de tous les objectifs et cibles du développement durable.

 

Dans un contexte similaire, il est souligné que le partenariat inclusif doit se concentrer sur des stratégies à long terme. La poursuite de l’esprit de solidarité mondiale nécessite un engagement ferme à intégrer les objectifs de développement durable dans les cadres politiques nationaux grâce à l’accord de toutes les parties prenantes concernées, y compris la société civile, le secteur privé, le monde universitaire et la jeunesse.

 

Un exemple pertinent est mentionné. Les entités des Nations Unies, guidées par l’Agenda 2030, ont plaidé en faveur d’efforts multilatéraux et de solidarité internationale pour contrôler la pandémie Covid-19 et surmonter ses effets. Le rapport du Secrétaire général intitulé « Notre agenda commun » a appelé à un plan mondial de vaccination immédiat et à des mesures pour renforcer la sécurité sanitaire et la préparation mondiales.

 

Une conclusion fondamentale du rapport à l’étude mérite d’être reproduite expressis verbis. Elle dit : « La solidarité mondiale est nécessaire pour favoriser des progrès significatifs vers la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en mettant l’accent sur les partenariats mondiaux, régionaux, nationaux et locaux. Pour parvenir à un partenariat mondial renouvelé, la mondialisation doit être utilisée comme un outil pour renforcer la gouvernance multilatérale visant à combler les écarts d’inégalité en éradiquant la pauvreté, en augmentant les investissements, en améliorant la sécurité alimentaire, en améliorant l’accès à la santé et à une éducation de qualité pour combler la fracture numérique et en promouvant l’emploi décent pour renforcer la résilience et ne laisser personne de côté. »

 

Dans le même temps, un avertissement important est formulé. En l’absence d’une réponse internationale coordonnée immédiate, les pays sont très vulnérables aux impacts des chocs mondiaux imprévus. Le résultat se matérialise par l’émergence d’impacts négatifs sur les économies et les vies dans le monde entier, ce qui favorise la méfiance à l’égard de la mondialisation et du multilatéralisme.

 

Sensible à cette réalité, l’Assemblée générale des Nations Unies a spécifiquement appelé les États membres et les autres parties prenantes à prendre des mesures pour aider les pays en développement à mettre en place des systèmes d’intelligence artificielle inclusifs et fiables pour le développement durable, par le biais d’un certain nombre d’activités spécifiques.

 

Conclusion

 

La promotion de la solidarité nationale, régionale et mondiale repose sur la présence d’une véritable confiance entre les États membres. L’absence ou l’insuffisance d’une telle confiance entrave considérablement le processus de mondialisation, ce qui donne lieu à de fréquentes discussions dans la littérature sur la dé-mondialisation et les efforts en faveur d’une re-mondialisation.

 

Dans ce contexte, nous nous alignons sur la perspective du Secrétaire général des Nations Unies, qui souligne que le Sommet de l’avenir de 2024 a créé une opportunité de renforcer le rôle du multilatéralisme dans l’accélération des progrès de l’Agenda 2030.

 

Pour aller de l’avant, il est essentiel de réformer l’architecture financière internationale, en veillant à ce que ses systèmes de gouvernance protègent les droits des générations futures et permettent aux jeunes de participer activement aux processus de prise de décision. En outre, il est essentiel de transformer radicalement l’éducation à tous les niveaux, en préparant les apprenants de tous âges à relever les défis de l’avenir et en renforçant les capacités institutionnelles au niveau systémique. Bien qu’il s’agisse d’une tâche immense, elle n’est pas insurmontable.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Entre gens de bonne compagnie, il y a toujours moyen de s’entendre. Avec un empire barbare qui entend ramener l’humanité à l’époque franque, il n’y a aucune entente possible. C’est pourquoi la guerre a fait 600 000 morts en Ukraine.

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