Dans un coup dur porté à la démocratie à Hong Kong, 45 figures majeures du mouvement pro-démocratie ont été condamnées à des peines de prison pouvant aller jusqu’à dix ans. Ce verdict, prononcé à l’issue d’un procès qualifié d’historique, constitue un tournant alarmant pour les libertés dans le territoire. La décision a immédiatement provoqué une vague d’indignation et de condamnations à l’échelle internationale.
Ces militants, arrêtés en 2021, étaient accusés de conspiration en vue de commettre la subversion, un crime passible de la peine de mort en vertu de la loi sur la sécurité nationale.
Leur crime ? Avoir organisé des primaires visant à sélectionner les candidats les plus susceptibles de remporter les élections législatives. Les autorités ont considéré cette initiative comme une tentative de paralyser le gouvernement.
Parmi les condamnés figure Benny Tai, un juriste de renom, condamné à dix ans de prison. Sa peine symbolise la fin d’une ère pour le mouvement pro-démocratie à Hong Kong.
Un procès politique ?
Des observateurs estiment que ce procès était avant tout politique, visant à éradiquer toute forme de dissidence à Hong Kong. Les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont dénoncé ces condamnations comme une attaque contre les libertés fondamentales et ont appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques.
Une population mobilisée
Malgré la répression, de nombreux manifestants ont exprimé leur soutien aux militants pro-démocratie. Des centaines de personnes ont défié les interdictions et le risque d’arrestation pour se rassembler devant le tribunal, déterminées à assister au procès et à faire entendre leur voix.
La condamnation de ces 45 militants ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de Hong Kong, illustrant la volonté implacable de Pékin de réprimer toute expression de dissidence.
Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.