L’activiste et avocat des droits de l’homme, Arnon Nampha, a été condamné ce mardi 3 décembre à trois ans de prison pour lèse-majesté et violation de la loi sur la criminalité informatique, une peine ensuite réduite à deux ans. Cette nouvelle condamnation porte sa peine totale à 16 ans, 2 mois et 20 jours dans le cadre de cinq affaires distinctes.
La dernière décision judiciaire découle d’une lettre ouverte adressée par Arnon au roi, appelant à une réforme de la monarchie. Bien que le tribunal ait reconnu son droit à la critique et à la liberté d’expression, il a jugé que cette liberté ne pouvait pas être utilisée pour porter atteinte aux droits d’autrui.
Le message en question, qui aurait conduit une partie du public à croire que le roi avait outrepassé les limites démocratiques, a été considéré comme diffamatoire et menaçant pour la sécurité nationale. Selon le tribunal, les actions d’Arnon Nampha violaient les principes constitutionnels et allaient à l’encontre de la protection de la sécurité nationale.
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