Alors que les tensions persistent autour des frontières maritimes entre la Thaïlande et le Cambodge, une nouvelle polémique vient envenimer les relations entre les deux pays. L’opposition thaïlandaise réclame en effet une transparence totale dans la constitution d’un comité technique conjoint (JTC) chargé de négocier sur les zones de pêche et les ressources naturelles en litige.
Le Parti du peuple craint que ce comité, censé jouer un rôle clé dans la définition des futures relations économiques entre les deux nations, manque d’impartialité dans sa composition. Les députés de l’opposition craignent notamment que des intérêts privés, notamment ceux des compagnies pétrolières, ne viennent influencer les décisions de ce comité.
Un manque de transparence et des accusations de favoritisme ont souvent entaché les précédentes tentatives pour résoudre ce conflit frontalier. Les députés de l’opposition rappellent que le précédent JTC était composé en majorité de spécialistes des frontières, au détriment des experts en énergie, alors que les enjeux économiques liés aux ressources naturelles sont considérables.
Le gouvernement thaïlandais, de son côté, assure travailler à la constitution d’un comité représentatif de tous les intérêts en jeu. Cependant, le ministre des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, n’a pas donné de date précise pour la finalisation de cette liste, ni précisé si des représentants du ministère de l’Énergie en feraient partie.
Cette affaire met en lumière les enjeux géopolitiques et économiques liés à la délimitation des frontières maritimes. Les ressources naturelles sous-marines, notamment les réserves de pétrole et de gaz, représentent un enjeu majeur pour les deux pays.
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