Alors que l’Office du tourisme de Thaïlande vient d’annoncer un plan controversé de réouverture de Phuket aux touristes à partir du 1er octobre, un lecteur de Phuket Gazette vient de lancer un tout autre appel. Sa demande, en résumé ? Ne rouvrez pas les frontières et permettez nous d’étendre nos visas pour éviter de nous retrouver dans un monde débordant de coronavirus. La Thaïlande, ce dernier refuge que ses résidents étrangers souhaitent voir encore plus verrouillé ?

Nous reproduisons ici la lettre d’un touriste allemand à Phuket News

Cette lettre ouverte est à la fois une demande et un appel à l’aide. Je m’appelle B….. Je suis l’un des nombreux touristes de longue durée qui ont eu la chance de pouvoir prolonger leur séjour en Thaïlande depuis l’apparition du virus Covid-19. Je crois fermement que cela a sauvé la vie de nombreuses personnes !

Les remerciements des «bloqués»

Grâce aux politiques prudentes de la Thaïlande, la première vague de contagion mondiale a été combattue de manière exemplaire. Pour cela aussi, tous les “bloqués” et moi-même tenons à vous remercier. Et, bien sûr, nous aimerions remercier tout particulièrement le peuple thaïlandais qui nous a reçus avec une hospitalité indescriptible.

Merci beaucoup la Thaïlande !

Cependant, l’expulsion du 26 septembre nous touche particulièrement. Je voudrais vous montrer, à l’aide de mon exemple, ce que ce changement fait dans des cas individuels. Il en va de même pour de nombreuses personnes “bloquées”.

Je suis écrivain, j’ai 68 ans, je vis à Hambourg et je suis actuellement à Phuket. Tout va bien pour moi en termes de santé. Néanmoins, je suis extrêmement menacé en Allemagne. Chaque année, en automne et en hiver, l’Allemagne et l’Europe sont attaquées par un dangereux virus de la grippe qui rend des millions de personnes gravement malades et en tue des dizaines de milliers, principalement parmi les personnes âgées. Et l’évolution de la maladie s’aggrave d’année en année. Malheureusement, je suis très sensible et je contracte la grippe chaque année. Elle était particulièrement grave il y a trois ans et j’ai failli en mourir.

J’ai donc décidé de passer l’hiver en Thaïlande, que j’ai appris à aimer il y a longtemps. Ici, je n’ai pas la grippe et je vis en bonne santé. Mais le virus Covid-19 a beaucoup changé.

Une question de vie ou de mort

La deuxième vague de virus se profile maintenant en Europe et en Allemagne et sera probablement encore pire que la première. Avec le virus de la grippe et l’âge élevé de la plupart des rapatriés, cela signifie un risque énorme pour de nombreuses personnes. Et j’avoue aussi un malaise. Si je dois retourner en Allemagne en septembre, je ne reverrai peut-être jamais la Thaïlande. Pour moi, comme pour beaucoup d’autres, c’est vraiment une question de vie ou de mort.

Je vous adresse une grande demande : Est-il possible de délivrer un permis de séjour provisoire pour les “échoués”, afin qu’ils puissent déterminer eux-mêmes le vol de retour ? Ou est-il possible de faire dépendre les rapatriements du danger qui existe dans le pays d’origine ?

Merci, chers amis Thaïlandais de vous protéger et de nous protéger contre le virus !

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