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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, François Bayrou, Noël sans cadeaux

Date de publication : 24/12/2024
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Je ne résiste pas à partager cette anecdote sur le nouveau Premier ministre souvent entendue à Paris. « Vous savez quel est le premier parti de France ? Celui des déçus de François Bayrou ! » Autant dire que la pente est glissante pour le nouveau skieur de l’Hôtel Matignon, désormais à la tête d’un gouvernement de revenants avec Élisabeth Borne, Manuel Valls et Gérald Darmanin aux avants postes.

 

Avant lui, le Savoyard Michel Barnier, qui croyait pourtant avoir triomphé de toutes les pistes noires en politique, a fait un dérapage fatal. Qu’en sera-t-il du Béarnais Bayrou, plus à l’aise à cheval dans sa ferme de Bordères au pied des Pyrénées, que sur des lattes et les pistes enneigées ? Le traineau de ce père Noël démocrate-chrétien, qui a par trois fois (2002, 2007 et 2012) échoué dans ses escalades présidentielles, est en tout cas vide de cadeaux. Pas besoin de hotte : l’État Français dont il reprend la charge a d’abord besoin d’argent pour rembourser sa dette qui flirte désormais avec les 3300 milliards d’euros. Soit 48 000 euros par citoyen.

 

Reste donc une seule stratégie possible : le slalom. Slalomer entre les partis, pour qu’un nombre suffisant de députés renoncent à voter, dès sa déclaration de politique générale prévue le 14 janvier devant le Parlement, une motion de censure qui le renverserait. Slalomer avec ce président qu’il rêve bien sûr déjà de remplacer en 2027. Et slalomer avec les Français, un tantinet inquiets de voir un Premier ministre nommé un vendredi 13 officialiser un gouvernement bien peu novateur à l’issue d’une journée de deuil national. Les Gaulois, pour rappel, étaient de grands superstitieux.

 

Joyeux Noël, bonne lecture, et vive la destinée !

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Un gouvernement de revenants ou plutôt de mort-vivants exhumés de leurs sépulcres blanchis dès que la lumière du jour s’éteint, que conduit dans une funèbre procession, un diacre défroqué trônant sur le tracteur paternel. Des cinéphiles plus avertis verront dans ce cadeau de Noël, offert aux Français, “un tantinet inquiets”, une provocation ultime que les deux tiers des sondés ressentent et expriment, un remake des meilleures scènes du “bal des vampires” dans les Carpates enneigées, émoustillés par les gousses d’ail que n’arrive pas à dissiper l’odeur de naphtaline… Ou encore une réédition des derniers instants de la “grande Russie” et de sa galerie de portraits saisissants façon Tchernienko, certains y reconnaitront plutôt un sosie mental de J. Biden, ou encore selon une dramaturgie toute félinienne, les fiançailles d’E. Borne et de M. Valls juchés sur des patins à roulettes à moins que, façon cirque Pinder, ce ne soit sur des patins à glace… ou une cérémonie baroque et inversée orchestrée à la suite immédiate un deuil national vite expédié et éclipsé préfigurant un futur épisode dont les séquences se dérouleront dans le bon ordre, le deuil national couronnant cette épopée fantastique mort-née. Le Grand Prêtre, Mélenchon, auto-désigné en maitre des funérailles, Sibylle et Pythie réunies, en a fixé la date : le 16 janvier… Aura t-il la patience, en bon sans-culotte, d’attendre le 21 janvier date anniversaire de la mort de Louis XVI ?
    Et mon bon salut à R. Werly qui nous a privé d’une chronique sur notre Dame / Drame mais qui nous est revenu…

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